Nous analysons l'hétérogénéité étudiante en première année de DEUG, sous l'angle général du rapport aux études. Nous confrontons différents types de variables : formelles, factuelles, représentationnelles, afin de répondre aux questions suivantes. Qui sont ces étudiants ? Comment apprennent-ils ? Comment perçoivent-ils leur contexte d'études ? Quelle image d'eux-mêmes développent-ils ? Réussissent-ils ? Leur hétérogénéité se décline-t-elle en sous-populations homogènes ? Cette dernière question amène notamment à confronter les dimensions pragmatique et representationnelle. Nous montrons ainsi comment la liaison de certaines représentations - à partir des attitudes qui les fédèrent - avec certaines pratiques d'études constituent un organisateur de la réussite ou de l'échec étudiant. Nous montrons également que ce lien n'est pas systématique, et que la réussite de certains étudiants reste difficile à expliquer.
Recherches en éducation
INTRODUCTIONInterpréter l'agir professionnel observé en situation ordinaire relève d'un défi théorique (Maggi, 2011). En effet, se pose le problème délicat de la validité des infé-rences lorsque l'on tente de mettre au jour les facteurs cognitifs ou sociocognitifs sous-tendant les comportements. En sciences de l'éducation, certains chercheurs s'intéressant à l'agir de l'enseignant en classe s'attaquent à ce défi. La recherche présentée dans cet article s'inscrit dans ce courant. Elle analyse les éléments pragmatiques et représentationnels particulièrement mobilisés en classe par les enseignants lors de l'activation du processus de catégorisation des élèves selon leur statut scolaire : faible, fort, moyen. Contrairement aux approches sociologiques, cet article ne cherche pas à montrer comment cette catégorisation peut participer aux inégalités scolaires, il suit un autre objectif : contribuer à une meilleure connaissance des représentations explicites et implicites activées en situation pédagogique. Pour ce faire nous utilisons un cadre conceptuel et méthodologique s'inspirant largement, mais non exclusivement, de certains apports d'une discipline contributive aux sciences de l'éducation peu usitée dans cette discipline, la psychologie sociale.
REPRÉSENTATIONS ET COMPORTEMENTS DIFFÉRENCIÉS DES ENSEIGNANTSLa catégorisation des élèves (en faibles, forts ou moyens) s'accompagne d'un jugement évaluatif à leur endroit (Bressoux & Pansu, 2003), établi en fonction de
Pupils offer a reliable feedback as regards the teaching methods of their teachers. Pupils of five and six years old, faced with an either "active" or "interventionist" educational method, give accounts of modes of teaching which are characteristic of either kind of model. Their remarks also prove that the teacher’s methods of assessment move away from the theoretical patterns underlying these dichotomous modes of functioning.
Teacher’s in-service training : the question of the alteration of trainers
In in-service training, the question of alteration, namely the transformation of the subject during the training action, concerns both trainer and trainees. This change is not systematic. It appears, for example, when they are faced with teachers who wish to wonder about the meaning of their profession or the relevance of the tools recommended by their institution. Thus, the trainers may ask the teachers to express themselves on the practicality of the tools they propose, or help them develop a contextual reflection analysing the complexity of teaching situations.
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