With 5 figures and 4 tables

Laser in situ keratomileusis (LASIK) has emerged as the standard surgical procedure for the correction of refractive errors and in the last years a lot of experience has been gained. Consequently, the amount of intraoperative, early and late postoperative complications have significantly decreased. Keratitis punctata superficialis and dry eye symptoms are the most frequent postoperative complications. A decreased corneal sensitivity attributable to the cutting of the corneal sensory nerves has been described after LASIK. In addition pathological tear secretion tests and typical dry eye symptoms have been reported. Until know it has not been completely evaluated, if these symptoms are a combination of the dry eye disease and LASIK-induced symptoms or if they are due to an independent LASIK complication, the so-called LASIK-induced neurotrophic epitheliopathy. Independently of the incompletely understood etiology, much care and a sufficient therapy with artificial tears should be applied to such patients. To increase the comfort of LASIK, adequate intra- and postoperative treatment is necessary to enhance the patient satisfaction.

Les besoins en eau pour l'irrigation des cultures des sous-bassins du Tescou et de la Séoune (Bassin Adour-Garonne) se sont considérablement accrus ces trente dernières années. Cela s'est manifesté, entre autres, par la création de très nombreuses retenues collinaires. Pour le sous-bassin du Tescou, aux crues rapides et peu volumineuses, on totalise 184 retenues individuelles dont le volume théorique cumulé s'élève à 4,3 Mm3 et qui interceptent environ un tiers (92 km2) de sa superficie (287 km2). Pour la Séoune, la pression due à l'usage de l'eau pour l'irrigation est un peu moins forte, compte tenu de sa taille (463 km2) et d'une ressource relativement abondante en hautes eaux. Près de 160 retenues collinaires sont dénombrées, elle représentent un volume de stockage théorique de 6,5 Mm3 pour une superficie interceptée d'environ un quart du sous-bassin (122 km2). Le suivi hydrométrique des sous-bassins permet de disposer pour chacun d'eux d'une chronique de débit influencée Q(t) sur une période d'observation d'environ 30 ans. A partir des débits observés, notre objectif a été d'identifier et de quantifier l'impact anthropique pour trois composantes du régime hydrologique : crue, module et étiage. L'approche saisonnière des crues et modules a permis une différenciation de l'impact anthropique selon les saisons "hiver" (mois 12 à 6) et "été" (mois 7 à 11). Cette saisonnalisation hydrologique reflète bien le mode de gestion actuel de la ressource en eau de ces sous-bassins agricoles : stockage l'hiver et irrigation à partir des retenues collinaires durant les premiers mois d'été. Pour identifier l'impact, nous avons fait usage de tests de détection de rupture de stationnarité des chroniques hydrologiques : de LANG (2004) pour les crues et d'une adaptation du test de BOIS (1986) pour les modules et étiages des sous-bassins. Pour ce qui concerne les crues d'été et les modules d'été les tests montrent que les chroniques sont stationnaires sur l'ensemble de la période d'observation. Pour les crues et les modules d'hiver par contre, les tests relèvent des ruptures de stationnarité des chroniques qui vont nous permettre de définir des sous-périodes stationnaires. Ces sous-périodes sont sensiblement cohérentes avec l'évolution des prélèvements théoriques cumulés de ces trente dernières années. L'analyse des ruptures de stationnarité menée sur les débits a été de même effectuée sur les pluies pour consolider nos résultats. La stationnarité des chroniques de pluie observées montre qu'il n'y a pas de composante climatique, autrement dit que la tendance détectée sur les débits est essentiellement d'origine anthropique. Il ne semble pas y avoir d'impact des éventuels pompages sur les débits d'étiage et tout particulièrement pour ce qui concerne la norme VCN30 "débit moyen minimum annuel sur 30 jours consécutifs" des deux sous-bassins. Finalement, l'usage de l'eau pour l'irrigation affecte essentiellement les crues et les modules de la saison hiver. Un essai de quantification de cette tendance a été menée à partir d'une analyse...

RÉSUMÉLes approches déterministes existantes décrivant le fonctionnement physique des écosystèmes d'eaux courantes sont a priori adaptées à l'échelle locale. II nous paraît important de développer une démarche visant à synthétiser ce fonctionnement à l'échelle globale du tronçon de rivière, homogène du point de vue géologique et hydrologique. Pour cela, l'utilisation imbriquée d'outils déterministes et d'outils statistiques est nécessaire. Cette démarche suppose de pouvoir définir, pour chaque question biologique, les échelles spatiales et temporelles pertinentes, à l'intérieur desquelles les variables physiques peuvent être décrites par des grandeurs statistiques.Au regard des outils existants dans les différentes disciplines physiques, de ceux qui peuvent être adaptés à cette préoccupation et de ceux qu'il est nécessaire de développer, nous présentons différents axes de recherches possibles, associant hydrologues, géomorphologues, hydrauliciens et hydrobiologistes. WHICH APPROACHES CAN SYNTHESIZE THE PHYSICAL FUNCTIONING OF RIVER ECOSYSTEMS ?ABSTRACT Existing deterministic approaches describing the physical functioning of river ecosystems are a priori adapted to the local scale. It seemed important to develop a synthetic approach of this functioning at the global scale of a reach homogeneous in hydrology and geology. For this approach, coupled deterministic and statistical approaches are necessary. This implies to be able to define, for each biological question, the relevant spatial and temporal scales under which the physical variables can be described statistically.In the context of the tools available in the différent physical disciplines, of those that can be adapted to this concern, and those which have to be developed, we présent différent potential research orientations that associate hydrologists, hydrogeomorphologists and hydrobiologists.

No abstract