Ancient Rome was the capital of an empire of ~70 million inhabitants, but little is known about the genetics of ancient Romans. Here we present 127 genomes from 29 archaeological sites in and around Rome, spanning the past 12,000 years. We observe two major prehistoric ancestry transitions: one with the introduction of farming and another prior to the Iron Age. By the founding of Rome, the genetic composition of the region approximated that of modern Mediterranean populations. During the Imperial period, Rome’s population received net immigration from the Near East, followed by an increase in genetic contributions from Europe. These ancestry shifts mirrored the geopolitical affiliations of Rome and were accompanied by marked interindividual diversity, reflecting gene flow from across the Mediterranean, Europe, and North Africa.
The aim of this paper is to present new archaeological data coming from the recent excavations in Adulis (Eritrea) in the so-called “Church of the British Museum”, discovered in 1868 by Captain Goodfellow. New excavations that began in 2018 have led to highlight the biggest church known so far in Adulis, probably the ecclesia episcopalis. It stands as a 30 meters long building, which follows the typical Aksumite architectural layout. Also, the great quantity of decorated marbles coming from the church are of great interest, revealing important contacts with Yemen and Byzantium, mostly in the 6th century AD. The new archaeological data will be contextualized in the wider scenario of the rise and establishment of early Christianity in the Aksumite kingdom, until the arrival of Islam.
Philippe Pergola, La condamnation des Flaviens «chrétiens» sous Domitien : persécution religieuse ou répression à caractère politique?, p. 407-423. La persécution de Domitien contre les chrétiens a été l'objet de nombreuses recherches, et sa réalité n'est plus à démontrer; par contre, le caractère anti-chrétien de la répression déclenchée par ce même empereur dans sa famille est encore contesté par de nombreux historiens. Deux victimes de cette répression (Flavius Clément et sa femme Domitilla, nièce de Domitien) sont sûrement attestées; l'existence de la troisième (Flavia Domitilla, nièce de Clément) est souvent contestée. Des témoignages jusqu'ici négligés, à savoir, les données topographiques (le praedium Domitillae à Rome; l'île de Pontia, dont les cellulae de détention de la «martyre» Domitilla étaient un lieu de pèlerinage au IVe siècle), ainsi que les documents archéologiques (pour le moment les nombreuses découvertes dans le praedium Domitillae) sont des arguments décisifs qui permettent de rendre plus crédibles, d'une part, l'existence réelle de la seconde Domitilla (nièce de Clémente) et, d'autre part, la conversion au christianisme et non au judaïsme de Flavius Clément et de sa femme.
Philippe Pergola, Une «pieve» rurale Corse : S. Mariona di Talcini, problèmes d'archéologie et de topographie médiévales insulaires, p. 89-111. S. Mariona, pieve rurale de l'intérieur de la Corse, au cœur de l'ancien diocèse d'Aleria, objet d'un sondage archéologique de l'auteur, en 1973, est le point de départ d'une série de considérations, d'une part sur la catégorie des églises à deux absides accolées («biconiques») à laquelle appartient ce monument, d'autre part, sur le problème plus général des pievi médiévales corses dans le cadre de la Méditerranée nord-occidentale. L'église de S. Mariona, vraisemblablement construite entre la moitié du XIIe et la fin du XIIIe siècle, doit la particularité de ses deux absides jumelles à sa double fonction : édifice de culte et baptistère; son plan n'est pas un unicum : il correspond à celui d'autres édifices de ce type en Ligurie, Toscane et Sardaigne, à la même époque. L'étude de cette pieve contribue à en établir la datation et permet d'éclairer sous un jour nouveau la colonisation pisane de la Corse, réalisée en grande partie par le biais de monastères bénédictins de l'archipel toscan qui commencèrent à s'implanter systématiquement en Corse à partir de la fin du XIe siècle.
Philippe Pergola, La région dite des «Flavii Aurelii» dans la catacombe de Domitille : contribution à l'analyse de l'origine des grandes nécropoles souterraines de l'Antiquité tardive à Rome, p. 183-248. La région dite des Flavii Aurelii dans la catacombe de Domitille a été jusqu'ici considérée comme l'un des hypogées chrétiens les plus anciens de Rome (début du IIIe siècle ap. J.-C). L'étude topographique de cet ensemble, celle de l'épigraphie et des peintures, amènent à identifier deux hypogées distincts dénommés conventionnellement des Flavii Aurelii A et des Flavii Aurelii B. L'hypogée A, le plus important (environ 200 sépultures dans son état initial) est légèrement antérieur à l'hypogée B (une quinzaine de sépultures au moment de sa création). Une rencontre fortuite de deux de leurs galeries a entraîné rapidement leur fusion. Le niveau de l'hypogée B (plus élevé que celui de l'hypogée A) a été approfondi de 3,00 m environ au moment de cette fusion. La naissance et le développement primitif de ces deux hypogées semble se situer durant la seconde moitié du IIIe siècle ap. J.-C. Rien ne permet de déterminer de façon sûre l'appartenance religieuse des occupants des deux hypogées à cette époque, même si au IVe siècle ce réseau sera intégré à la grande catacombe communautaire telle qu'elle se présente aujourd'hui. Il est certain que les premiers utilisateurs de la nécropole appartiennent à un milieu peu aisé et à une communauté plutôt importante, en particulier pour l'hypogée A, dès sa création. L'étude de ces deux ensembles, celle en cours du reste de la catacombe (mais aussi l'analyse en cours d'autres cimetières souterrains romains) sont autant de pièces à verser au dossier complexe de l'origine des sépultures suburbaines de Rome durant l'antiquité tardive.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.
customersupport@researchsolutions.com
10624 S. Eastern Ave., Ste. A-614
Henderson, NV 89052, USA
This site is protected by reCAPTCHA and the Google Privacy Policy and Terms of Service apply.
Copyright © 2024 scite LLC. All rights reserved.
Made with 💙 for researchers
Part of the Research Solutions Family.