Following the Quebec referendum on sovereignty-association in 1995, many political observers assumed that immigrant voters would support the federalist option, and that only a minority among them would vote for the Parti Québécois option. However, in view of the considerable changes in the linguistic integration of immigrants over the last 20 years, their electoral behaviour might vary. Focusing on a survey in Spring 1996, the authors confirm the existence of a greater pluralism among immigrant voters. Moreover, the data emphasize factors in favour of a social vote among those citizens, especially in the Montreal region. Diversification of electoral choice is supported by the percentage of those who learned French and who identified themselves as Quebeckers.
Using ecological inference methods and a dataset that combines results from the 1995 Québec referendum, the federal and provincial elections of 1997 and 1998, and data from the Canadian census, this article considers the relationship between the local linguistic environment and francophone support for Québec sovereignty. Outside of Montréal, we find that the linguistic composition of the population has little direct influence on support for sovereignty but that support for sovereignty declines as the proportion of francophones who know English rises. In Montréal, we find that support for sovereignty rises as the non-francophone portion of the population declines, but knowledge of a second language does not influence support for sovereignty.The status of Québec within Canada has been at the centre of political debates in Québec throughout recent history, and language is a central element of this debate. A majority of francophone Quebecers supported sovereignty in the 1995 referendum, and pro-sovereignty parties won the 1997 federal and 1998 provincial elections. By contrast, non-francophones are overwhelmingly opposed to Québec's sovereignty. Preliminary research suggests that francophones living in areas with members of other linguistic groups (a way of defining contact) are less likely to support sovereignty than are francophones living in linguistically homogeneous areas. 1 This finding is consistent with the contact hypothesis. 2
Tous droits réservés © Association québécoise d'histoire politique; VLB Éditeur, 2006 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit.Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l
La souveraineté interditeAvec un mode de scrutin proportionnel adéquat, le Québec aurait pu devenir indépendant dès le début des années soixante-dix •••Pierre Serré 1 C'est à partir du moment où le Parti québécois a fait la preuve de l'étendue de ses appuis dans l'opinion publique qu'a commencé à être prise au sérieux la menace que représentait le mouvement souverainiste pour l'ordre politique canadien. Les analystes ne s'entendent toutefois pas sur le moment où une telle preuve a été faite. Plusieurs l'ont vu dans l'accession au pouvoir du Parti québé, cois en 197 6. Or cette première victoire, opposait,on régulièrement, tenait davantage des caprices du mode de scrutin majoritaire que d'une volonté col, lective clairement exprimée et consciente de ses choix. D'autres ont affirmé que la preuve de la force du mouvement souverainiste fut fournie par le référendum de 1980, avec l'atteinte de 40% des suffrages exprimés en faveur du projet de souveraineté,association du gouvernement Lévesque, ce qui représentait près de 50% du vote des francophones. Ce résultat de 40% a cependant été abon, damment questionné de par la nature même du projet soumis à l'électorat: celui,ci n'impliquait pas directement la souveraineté, mais cherchait plutôt à amener stratégiquement l'électorat à exprimer une volonté de réforme du fédéralisme canadien avec, ultimement, la possibilité pour le Québec d'accéder à un statut particulier au sein du Canada. D'autres analystes ont ensuite affirmé que c'est l'élection générale de 1981 qui a constitué la première preuve de la popularité de l'option souverainiste. Cette élection fut remportée, avait,on souligné à l'époque, de manière «déci, sive» par le Parti québécois (avec 49% des voix exprimées contre 46% pour le Parti libéral du Québec). Cette victoire aurait été d'autant plus remarquable qu'elle s'est produite dans le contexte du rapatriement unilatéral de la consti, tution canadienne (en 1981,82) sans même que le Parti québécois n'exploite à fond cette question. Ainsi, selon certains ténors souverainistes, l'opinion publique québécoise, qui avait déjà témoigné de son appui au Parti québécois en 1981 et de son attachement à l'option souverainiste en 1980, aurait cer, tainement appuyé la souveraineté immédiatement après l'affront fait au Québec lors de cet épisode. Le NON de 1980 aurait donc pu devenir un OUI si un nou, veau référendum avait été tenu en 1982. Simple question de synchronisme, di, sait,on. Les opposants à cette interprétation ont affirmé, au contraire, que le 78
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