Long-distance exchange of copper objects during the Archaic Period (ca. 8000-3000 cal B.P.) is a bellwether of emergent social complexity in the Eastern Woodlands. Originating from the Great Lakes, the Canadian Maritimes, and the Appalachian Mountains, Archaic-age copper is found in significant amounts as far south as Tennessee and in isolated pockets at major trade centers in Louisiana but is absent from most of the southeastern United States. Here we report the discovery of a copper band found with the cremated remains of at least seven individuals buried in the direct center of a Late Archaic shell ring located in coastal Georgia. Late Archaic shell rings are massive circular middens thought to be constructed, in part, during large-scale ritual gatherings and feasting events. The exotic copper and cremated remains are unique in coastal South Carolina and Georgia where Archaic-age cremations are conspicuously absent and no other Archaic copper objects have been reported. Elemental data produced through laser ablation inductively coupled plasma mass spectrometry shows the copper originated from the Great Lakes, effectively extending Archaic copper exchange almost 1,000 km beyond its traditional boundaries. Similarities in mortuary practices and the presence of copper originating from the Great Lakes reveal the presence of long-distance exchange relations spanning vast portions of the eastern United States and suggest an unexpected level of societal complexity at shell ring localities. These findings are consistent with the hypothesis that elite actors solidified their positions through ritual gatherings and the long-distance exchange of exotic objects during the Archaic.

Analysis of human remains and a copper band found in the center of a Late Archaic (ca. 5000–3000 cal BP) shell ring demonstrate an exchange network between the Great Lakes and the coastal southeast United States. Similarities in mortuary practices suggest that the movement of objects between these two regions was more direct and unmediated than archaeologists previously assumed based on “down-the-line” models of exchange. These findings challenge prevalent notions that view preagricultural Native American communities as relatively isolated from one another and suggest instead that wide social networks spanned much of North America thousands of years before the advent of domestication.

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Découvert dans le cadre d’une prospection thématique sur les sites de plein air, le gisement de Peyre Blanque est un des rares exemples d’occupation à l’air libre du Magdalénien dans les Pyrénées. Nonobstant sa localisation au sommet d’une crête, le site apparaît remarquablement bien conservé, à l’exception toutefois des vestiges organiques en raison de l’acidité du sol. Estimé à plusieurs centaines de mètres carrés, le gisement a livré une industrie lithique variée et résolument originale dans le cadre pyrénéen, marquée notamment par l’association de débitages lamellaires de types carénés avec de nombreux triangles scalènes, le tout accompagnant un fonds commun plus typique du Magdalénien régional. Sur la base de comparaisons typotechnologiques surtout avec des gisements lointains (Sud-Ouest de la France et Espagne), cette industrie est rapportée à une phase plutôt ancienne du Magdalénien moyen, peut-être centrée sur le XIXe millénaire BP en chronologie calibrée, et inconnue jusqu’alors dans les Pyrénées centrales. D’un point de vue fonctionnel, le site est interprété comme un lieu d’activités multiples et organisées spatialement. On peut notamment citer la production d’équipements lithiques, par le biais de chaînes opératoires lamino-lamellaires distinctes et un débitage autonome d’éclats, ainsi que le travail des peaux fraîches, déduit de la présence d’un nombre singulier de racloirs et de larges éclats plus ou moins retouchés. Le site fut également un rare lieu de collecte et de traitement des colorants naturels, lesquels comptent à ce jour plusieurs centaines d’échantillons de composition et coloration très variées. Sans doute associée à cette activité, on trouve en particulier une enclume dont le contour naturellement zoomorphe a été probablement accentué. Par ailleurs, un aménagement de l’espace à vocation vraisemblablement domestique a été mis au jour, lui-aussi visiblement bien conservé, et dont les dimensions et la complexité architecturale sont tout à fait remarquables à l’échelle du Paléolithique supérieur européen. Cet article se veut être une présentation générale du site, mettant en particulier l’accent sur l’assemblage lithique.