One of the most frequent verbal expressions that people use when interacting with each other in French is tu vois ‘you see’ (Cappeau, 2004). Drawing on interactional linguistics and multimodal analysis, we examine the interactional functioning of this verbal expression when occurring in turn-final position. Previous studies on tu vois ‘you see’ in this position document only its use for marking the end of an utterance or for turn-yielding. The following aspects have thus far remained unexplored: The interactional environment in which the construction occurs, how it is connected to the speaker’s embodied conduct, the way in which it contributes to mobilizing a response from the recipient, as well as the nature of this response. Our paper addresses these issues and shows that turn-final tu vois ‘you see’ is systematically produced with a final rising intonation and coupled with the speaker’s gaze directed to the recipient. This multimodal practice is recurrently deployed in turns conveying the speaker’s emotional stance, in turns performing a dispreferred action, like disagreeing, and in turns claiming insufficient knowledge. The response that is invited using this multimodal practice is distinctly tailored to each of these actions: an affiliative response, an aligning response, and a response addressing the prior speaker’s claim of insufficient knowledge from the recipient’s own point of view. By presenting an in-depth study of the action sequences in which tu vois ‘you see’ is employed, as well as of its multimodal packaging, this contribution highlights the prospective, i.e., response-mobilizing potential of this interactional resource and shows that its use entails sequential implications even when it accompanies actions that project only weakly a response from the recipient.
Ce travail examine la grammaire-en-usage de la pensée rapportée directe dans des corpus de français et allemand parlés. Introduites principalement par des introducteurs spécifiques (ich denke (mir) (‘je pense (à moi-même)’) au présent et au passé en allemand ainsi que je me dis et je suis là au présent et au passé en français), les citations d’une pensée rapportée directe comprennent des mimes non seulement verbaux mais également corporels, soulevant ainsi des questions importantes concernant la grammaire de la combinaison de clauses de structure bipartite [introducteur + citation]. Tandis que les formats de discours rapporté direct ont été étudiés de manière approfondie, y compris dans la langue parlée, les travaux sur la pensée rapportée directe restent encore rares, alors même que le phénomène est d’une utilisation distincte dans les interactions du quotidien : les locuteurs et locutrices utilisent les introducteurs analysés de manière routinisée comme social action formats pour afficher leur attitude épistémique ou affective, en particulier dans des séquences narratives (récits ou raisonnements). Dans le cadre méthodologique de la Linguistique Interactionnelle, le présent travail aborde la pensée rapportée directe dans le parler-en-interaction sous un angle grammatical, multimodal et comparatif. L’étude d’un corpus allemand et français d’enregistrements vidéo de conversations quotidiennes permet une analyse séquentielle et une comparaison approfondie de la pensée rapportée dans deux langues indo-européennes. En recourant aux notions d’émergence et de projection, l’analyse qualitative montre que les locuteurs des deux langues utilisent le social action format de l’introducteur – malgré leurs différences lexicales dans les deux langues – pour l’accomplissement des mêmes actions, à savoir la prise de position. L’intégration des ressources corporelles dans l’analyse grammaticale et séquentielle démontre quant à elle que la grammaire-en-usage de la pensée rapportée directe aurait fort à gagner à ne pas se limiter à la conduite verbale. Une description de la structure bipartite [introducteur + citation] doit inclure des ressources multiples afin de refléter la façon dont ces modèles émergent dans l'interaction en temps réel en français et en allemand.
Die Beteiligung von Bürger*innen 1 bildet eines der entscheidenden Merkmale jeder Definition von Demokratie. " [A]ny book about political participation […] is also a book about democracy", bemerkten Parry, Moyser und Day (1992: 3) über die untrennbaren Zusammenhänge zwischen Demokratie und Beteiligung. Die primäre Assoziation zwischen Beteiligung und Demokratie beschränkt sich zumeist unter dem Begriff der politischen Teilhabe auf die Meinungsäußerung und das Recht auf Mitbestimmung bei politischen Entscheidungsprozessen in Form von Wahlen. Die Multidimensionalität der begrifflichen Auslegung wird dabei kontinuierlich behandelt, um die Defizite in Definition und Theoretisierung von Beteiligung zu kontrastieren. In der Stadt-und Raumforschung wird die Bürger*innenbeteiligung zuvorderst mit Partizipationsprozessen bei Planungsprozessen assoziiert und auf Formen der demonstrativen und der deliberativen Partizipation reduziert oder fokussiert (vgl. Roth 2020 und Vetter und Remer-Bollow 2017). Dabei geht es vorrangig um die Produktion von Raum und die dafür durchgeführten Abstimmungen von Prozessen und Entwicklungen. Bürgerschaftliches Engagement wird darin auf den Wirkungsradius von Bürger*inneninitativen begrenzt, meist im Kontext der Protestforschung. Um diese eher eingeschränkte Sichtweise auf die Zusammenhänge von Demokratie und Beteiligung in Form von Ehrenamt und Engagement zu erweitern, wurde die vorliegende Forschungsarbeit am Untersuchungsraum der Stadt Apolda, einer Mittelstadt in der östlichen Mitte Thüringens mit 22.209 Einwohner*innen durchgeführt (Thüringer Landesamt für Statistik 2020). 1 Hier im Kontext der Bürger*innenbeteiligung verwendet. Der Begriff umfasst alle Mitglieder der Stadtgesellschaft und soll hier synonym mit "Einwohner*in" verstanden werden.
Cet article étudie le discours rapporté en français parlé à partir de trois introducteurs : être là , faire ( à quelqu’un ) et se dire . Ces clauses « introduisent » des citations de formats divers : sons, clauses complètes et/ou mouvements du corps. Les recherches pionnières sur la langue parlée ne s’accordent pas sur le statut syntaxique des citations : alors que Blanche-Benveniste (1988) soutient que les citations directes sont grammaticalement « informes », de Cornulier (1978) n’exclut pas qu’elles aient un statut de complément. En examinant 12h d’enregistrements vidéo de conversations quotidiennes, l’article illustrera le fait que l’intégration des mouvements corporels dans une grammaire de la langue parlée peut être utile. L’apport de la linguistique interactionnelle montrera qu’ être là , faire ( à quelqu’un ) et se dire sont fonctionnellement distribués dans l’interaction.
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