The ethnobotanical study carried out at Madingou (4°16' S, 13°33' E) focuses on medicinal plants of the savannah zone. The survey used personal interviews and focus groups. Informants consisted of the inhabitants, whose age varies from 18 to 60 years or more. A total of 80 plant species were cited in the traditional pharmacopoeia. These plants are used in 66 recipes for treating 43 different diseases and symptoms, grouped in 11 major affiliations following the disease and symptoms sphere. Infectious and parasitic diseases is the most important group (23.25%), followed by the ill-defined symptoms and signs (13.95%) and the digestive system (11.63%). Five modes of administration were noted. The most preferred being the oral voice (38.75%). Among the 7 types of plant parts cited, leaves (65%) are preponderant. 8 modes of preparation were cited, the decoction (23.75%) being the most common. Of the 80 species listed, Allium sativum, Persea americana, Solanum nigrum, are among the medicinal plants most commonly used in Africa. Of the remaining species, 9 have been the subject of phytochemical studies all over the world. Ethnobotanical data show that a number of taxa, the medicinal properties of which are proved elsewhere, exist in the region and are not exploited, such as Millettia laurentii. Several species inventoried cover more than one aspect of indigenous knowledge, they are referred to as multipurpose plants and therefore the most vulnerable of the anthropic influences.Keywords: Madingou; ethnobotany; diseases; recipes; symptoms; traditional uses; phytotherapicEuropean Scientific Journal January 2018 edition Vol.14, No.3 ISSN: 1857 -7881 (Print) e -ISSN 1857-7431 192 RésuméL'étude ethnobotanique menée à Madingou (4° 16' S ; 13° 33' E), porte sur la pharmacopée traditionnelle des peuples de savanes. L'enquête se focalise sur les interviews personnalisées et les « focus group ». En l'absence de tradithérapeutes professionnels, nous nous contentons des savoirs endogènes propres aux habitants, dont l'âge varie de 18 à 60 ans voire plus. L'inventaire floristique ressort 80 espèces associées à la pharmacopée traditionnelle. L'aspect phytothérapeutique regroupe 66 recettes pour 43 maladies et symptômes divers. Suivant la sphère de la maladie et des symptômes, 11 grandes affiliations sont relevées. Cette classification montre une dominance des maladies infectieuses et parasitaires (23,25%) devant les symptômes et signes mal définis (13,95%) et les maladies de l'appareil digestif (11,63%). Cinq modes d'administration ont été relevés. La voie per os (63%) est le plus prôné. On compte, 9 types organes utilisés pour la préparation des recettes. Les feuilles (65%) sont les organes les plus prépondérantes. Un total de 8 modes de préparations a été recensé. La décoction (47,5%) est le mode de préparation le plus utilisé Des 80 espèces recensées, Allium sativum, Persea americana, Solanum nigrum, figurent parmi les plantes les plus usitées en Afrique. Neuf espèces ont fait l'objet d'études phytochimiques de par le monde....
Résumé.-Le faciès forestier à Aucoumea klaineana du littoral congolais pré-sente une diversité floristique très hétérogène dans sa composition spécifique autant que spatio-temporelle. Quoique A. klaineana soit l'élément caractéristique et dominant de ce faciès, sa dynamique connaît une évolution régressive en rapport avec le stade de développement. On passe progressivement d'un sousfaciès presque monospécifique à okoumé à des faciès de complexité et hétérogénéité variables. La forêt étudiée met en relief les Fabaceae avec un indice de diversité relative de 18,31%. A. klaineana est l'espèce dominante, avec 46,4% des effectifs, suivi de Trichilia heudelotii, Carapa procera et Sacoglottis gabonensis (22% des 1 186 individus de d.b.h. ≥ 10 cm recensés dans le dispositif d'étude). Une analyse concomitante des indices écologiques calculés et la dynamique forestière observée sous-tendent que le faciès observé n'est qu'une brève phase. Ce stade est reconnu comme étant la phase pionnière de l'installation de la forêt ombrophile typique du littoral congolais.Mots clés : forêt littorale -Aucoumea klaineana -indices écologiques -dynamique floristique -Congo.Abstract.-The forest facies with Aucoumea klaineana of the Congolese littoral has a very heterogeneous floristic diversity in its specific composition, space and life period. Though A. klaineana is the characteristic element and dominating of this facies, its dynamics knows a regressive evolution in correlated to the development stage. To the present stage of his dynamics, one passes gradually from an almost monospecific facies with A. klaineana to a facies with variable heterogeneous complexity. A. klaineana is the dominant species with 46.4% of stand, followed by Trichilia heudelotii, Carapa procera and Sacoglottis gabonensis (22% of 1,186 individus having d.b.h. ≥ 10 cm in the experimental plot). Like the local forests, the studied facies highlights Fabaceae with an index of relative diversity of 18.31%. Lastly, a concomitant analysis of the calculated ecological indices and forest dynamics observed underlie that the facies monospecific is only one short transitional stage. This stage is recognized as being the first step of the installation of the typical ombrophilous forest of the Congolese littoral.
The flora of the Patte d'Oie forest of Brazzaville is studied according to three plots of 0.5 ha, corresponding each to one of the islet, currently constituting it. With an original area of 240 ha, put in reserve in 1938, the natural forest of the Patte d'Oie of Brazzaville covers 95 ha, less than 39% compared to initial area. Because the other main forests of Brazzaville have disappeared without delivering their biodiversity, this study is the first one which emphasizes the flora of this single ecosystem of Congo. The total floristic inventory revealed 459 trees of dbh ≥ 10 cm on 1.5 ha; it is an average of 306 trees•ha −1. 31 species are listed for 17 families, and the best represented of which (Fabaceae, Euphorbiaceae and Rubiaceae) have a diversity varying from 13% to 19% of the inventory and a tree number oscillating from 15% to 36%. The Shannon (H') biological diversity index of the three plots is of 2.6 on average, for a maximum diversity (H' max) average of 2.9 versus an average true diversity of 15. The Pielou index is on average 0.9, whereas that of Simpson is 0.9. The coefficients of similarity of Jaccard (41.4% to 57.1%) and of the coefficient of Sørensen (58.5% to 72.7%) show the variations in the floristic composition. The followed ecological parameters show that this ecosystem is very few diversified compared to the tropical wet dense forests on the one hand, and, on the other hand, a non constant floristic composition is not. The analysis of the diametric structure by plot and the dominant and/or characteristic species give erratic curves, evidence of an insufficiency of the regenerative potential. Indeed, approximately 70% of the species are characteristic of the disturbed ecosystems (Macaranga sp., Caloncoba welwitschii, Hymenocardia ulmoides, and Anthocleista sp.).
. Published online at www.m.elewa.org on 30 th September 2017 https://dx.doi.org/10.4314/jab.v117i1.7 RÉSUME.Objectif : L'étude met un accent sur l'inventaire de la diversité floristique et la valeur écologique des épiphytes et hémiparasites au sein de l'écosystème forestier urbain de Brazzaville. Elle soulève la problématique de la conservation et gestion des forêts urbaines. Outre ces aspects, l'étude met en évidence les corollaires anthropiques qui impactent sévèrement l'habitat desdits taxons et leurs applications pratiques en matière d'enseignement des sciences de la vie. Méthodologie et Résultats : La méthodologie classique d'étude floristique a été utilisée. Elle se base sur la complémentarité de la revue de la littérature et l'inventaire botanique. Pour chaque taxon, il est noté l'exposition au soleil, sa position sur le phorophyte, la phénophase et le phorophyte. L'étude des épiphytes et parasites vasculaires de la partie aérienne des plantes supérieures se fonde sur 28 espèces : 42,86% épiphytes stricts (Ptéridophytes et orchidées) ; 28,57% épiphytes accidentels ; 17,86% épiphytes temporaires (Moraceae : Ficus étrangleurs) ; 10,71% hémiparasites (Loranthaceae). Les valeurs de la diversité spécifique et de la richesse floristique sont nettement inférieures à celles connues des forêts ombrophiles. Les phorophytes, loin de créer un microclimat favorable au développement des épiphytes, impactent négativement leur distribution spatiale et verticale. Ces conditions écologiques très particulières régnant du niveau du sol aux premières branches des phorophytes, la majorité des taxons occupe les strates II, III et IV, pour les vrais épiphytes et les Ficus spp. Quant à la strate V, exposée aux fluctuations journalières des paramètres climatiques, elle est presque exclusivement colonisée par les Loranthaceae. En rapport avec les conditions écologiques de l'habitat, les taxons recensés forment deux groupes : (i) les hygrophiles et sciaphiles ; (ii) les xérophiles et héliophiles. La distribution spatiale montre que les zones A, B et C plus boisées que les 4 autres, semblent être des aires de conservation et d'extension des vrais épiphytes, comme le soutient le coefficient de similarité de Jaccard. Conclusion et application des résultats : Les relations phorophytes et épiphytes et/ou parasites, pose dans son volet distribution des taxons au sein de l'aire, la problématique de la conservation des relictes forestiers découlant de la dégradation de la forêt de la Patte d'Oie et la gestion de la foresterie urbaine. Seulement, elle relève que le positionnement desdits taxons sur les phorophytes répond à des critères assez précis relevant du trophique et de l'écologie (humidité, température et intensité d'ensoleillement). ABSTRACT.Objective: The study emphasizes on the inventory of the floristic diversity and ecological value of epiphytes and hemiparasites within the urban forest ecosystem of Brazzaville. It raises the problem of conservation and management of the urban forestry. In addition to this aspect, it deals with...
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