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Je vais aborder quelques questions autour du statut des biens et de la servitude, surtout dans Trésors, mais aussi dans d'autres textes de Christian Geffray, puisque la réflexion sur l'instauration d'une domination lors de l'échange de biens traverse tous ses écrits. Dans son dernier ouvrage, il s'interroge sur les conditions sociales permettant la formation d'un trésor, c'est-à-dire l'accumulation de biens qui sont autant de créances en sommeil et qui donnent à son détenteur le pouvoir « d'assujettir le désir d'autrui au sien » (Trésors : 86). Selon sa perspective, l'assujettissement résulte d'une circulation préalable des biens ou de leur remise en circulation-la circulation créant des obligés. Il est possible, selon moi, de dégager une typologie pour expliquer les conditions où la circulation des biens fonde, dans les travaux de Christian Geffray, une domination sociale-bien que cela ne soit pas explicite dans ses écrits. La constitution d'un trésor, au sens d'une dotation capable d'assujettir autrui, serait ainsi fonction du lien social dans lequel s'insère la circulation des biens et de leur statut. Discours et statut des biens comme structuration de la domination Le lien social correspond, pour reprendre les termes de Christian Geffray empruntés à Lacan, au type de discours dans lequel se noue la relation entre protagonistes. Le discours, en raison des règles du langage, fait ainsi fonction de lien social 1 et se compose de quatre éléments invariants 2 qui se répartissent de la manière suivante (Trésors : 10-12), entre la personne qui tient ce discours (l'émetteur) et son destinataire :
La pensée du développement économique aux Nations unies est discutée dans ses grandes lignes depuis les conditions pour assurer le plein-emploi après guerre, avec les spécificités du sous-développement, jusqu’aux derniers objectifs du millénaire. Il en ressort selon nous une disparition des analyses des conditions du développement dans l’économie mondiale pour céder la place à une foison d’objectifs sociaux omettant les causes de son objet et coupée du renouveau théorique en cours.
No abstract
Résumé Cet article fait le point sur la dimension totémique des symboles utilisés comme signatures par les Amérindiens du Nord-Est lors des traités avec les Européens. La théorie du totémisme est alors abordée, en particulier les analyses de Lévi-Strauss et de Testart. Si celles-ci semblent antagoniques, une conciliation est cependant proposée selon l’objectif poursuivi : un regard ethnographique favorisera l’analyse classificatoire du totémisme (Lévi-Strauss) tandis qu’une étude comparative des différentes pratiques des sociétés claniques vis-à-vis de la nature intégrera les formes sociales et apparemment individuelles de rapport à la nature (Testart). Cependant, ni l’une ni l’autre de ces approches ne conçoivent le symbole comme un signifiant qui, en garantissant la parole du signataire grâce au lien établi dans l’imaginaire collectif entre le symbole et la Loi qui donne son identité sociale au groupe, permet au discours d’alliance d’opérer.
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