“…S'il existe une forme d'enrichissement à être proche-aidant (Li et Loke, 2013;Yatchmenoff et al, 1998), les recherches insistent davantage sur les tensions engendrées par ce rôle : les proches-aidants présentent de plus hauts niveaux de fatigue, de douleurs musculaires ainsi que de maladies cardiaques et chroniques que les personnes sans responsabilités de soin (Sawatzky et Fowler-Kerry, 2003;Cannuscio et al, 2004;Carretero et al, 2009;Feinberg et al, 2006;Robison et al, 2009;Bialon et Coke, 2012;Williams et al, 2016). Sur le plan émotionnel, ils font face à de plus hauts niveaux de stress, de dépression et de culpabilité que les non-prochesaidants (Duxbury et al, 2009;Rajnovich, Keefe et Fast, 2005;Scharlach, 1994;Smith et Dumas, 1994;Pyper, 2006).…”