“…Le collectif défile également « pour les droits des femmes et les minorités de genre », pour les travailleuses du sexe, les personnes trans et intersexes. politiques sexistes et/ou racistes qui frappent les femmes et les minorités de genre dans nombre d'États du Sud global, nées ou ayant grandi en France et de nationalité française pour la plupart, elles ne font plus, a contrario de leurs aînées, de « la vie quotidienne en migration » (Quiminal, 1998) un sujet central de leur agenda politique -exception faite s'agissant des conditions de vie des migrant•e•s malades du sida ou travailleurs et travailleuses du sexe. Leur activisme s'inscrit dans une perspective croisée, à la fois postcoloniale (c'està-dire critique des effets continués dans le présent des rapports de pouvoirs construits durant la colonisation entre les États occidentaux et les États dits du Sud), décoloniale, transnationale, voire globale, articulant, sans hiérarchie, antiracisme et féminisme.…”