Key-words:Nile tilapia (Oreochromis niloticus), biodiversity resistance, biological invasion, species richness, biomass Nile tilapia (Oreochromis niloticus) is one of the most widely cultured species globally and has successfully colonized much of the world. Despite numerous studies of this exotic species, how differences in native communities mitigate the consequences of Nile tilapia invasion is unknown. Theory predicts that communities that are more diverse should be more resistant to exotic species, an effect that is referred to as "biotic resistance", but these effects are spatially dependent and organismspecific. Field surveys and laboratory experiments were conducted to test the theory of "biotic resistance" and ascertain the relationship between native species richness and the invasion of Nile tilapia. In the field, we found that as native species richness increased, the biomass of Nile tilapia was significantly reduced. Consistent with results from the field, our manipulative experiment indicated that the growth of Nile tilapia was negatively related to native species richness. Thus, our study supports the theory of "biotic resistance" and suggests that species biodiversity represents an important defense against the invasion of Nile tilapia.
RÉSUMÉLa diversité des espèces protège contre l'invasion du tilapia du Nil (Oreochromis niloticus) Le tilapia du Nil (Oreochromis niloticus) est l'une des espèces les plus largement élevées à l'échelle mondiale et il a colonisé avec succès la plupart des pays. Malgré de nombreuses études de cette espèce exotique, comment les diffé-rences dans les communautés indigènes influencent les conséquences de l'invasion du tilapia du Nil est une donnée inconnue. La théorie prédit que les communautés qui sont plus variées devraient être plus résistantes aux espèces exotiques, un effet qui est dénommé « résistance au stress biotique », mais ces effets sont spatialement dépendants et propres à chaque organisme. Des études de terrain et des expériences de laboratoire ont été menées afin de tester la théorie de la « résistance au stress biotique » et de détermi-ner la relation entre la richesse des espèces indigènes et l'invasion du tilapia du Nil. Sur le terrain, nous avons constaté que, quand la richesse des espèces indigènes augmente, la biomasse du tilapia du Nil est considéra-blement réduite. Conformément aux résultats sur le terrain, notre expérience de manipulation indique que la croissance du tilapia du Nil est négativement associée à la richesse des espèces indigènes. Ainsi, notre étude confirme la théorie de la « résistance au stress biotique » et suggère que la biodiversité des espèces représente un important moyen de défense contre l'invasion du tilapia du Nil.
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