La tendance actuelle à penser le développement de l’enfant en secteurs étanches et dans une vision exclusivement neuro-centrale a des implications délétères dans la clinique. L’auteur propose, à partir du paradigme que constitue le développement psychomoteur, une vision plus interactionnelle et incarnée du développement. Pour ce faire, il s’appuie sur les travaux récents de la cognition incarnée, de la psychopathologie développementale et des approches sensori-motrices du développement.