“…Depuis, les rapports de l'EPT de l'UNESCO se succèdent et identifient, parmi les multiples défis à l' obtention des résultats satisfaisants au primaire, le besoin de formation continue des enseignants qui apparait au deuxième des quatre axes du dernier rapport : recruter de meilleurs candidats, bien former les enseignants avant et pendant leur carrière, offrir des incitatifs pour attirer des enseignants en zones défavorisées et améliorer les conditions de travail (UNESCO, 2014, p. 187 À la sortie de l'ENEP, l' enseignant burkinabè fait face à une réalité scolaire complexe où cohabitent la malnutrition, l'absence de motivation et la non-maîtrise de la langue d' enseignement, réalités qui pèsent sur l'apprentissage des élèves (Kamano, Rakotomalala, Bernard, Husson et Reuge, 2010). Les enseignants n' ont pas toujours le loisir d' enseigner dans des classes dites standards quant à leur taille, à leur composition et à leur localisation.…”