2009
DOI: 10.3917/secug.010.0021
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Les mythes de la contre-insurrection et leurs dangers : une vision critique de l'US Army

Abstract: Les mises en récit ou narrations jouent sur plusieurs plans dans une campagne de contre-insurrection. D’un côté, le contre-insurgé use d’une narration contre les insurgés qu’il combat pour tenter de modifier la manière dont les uns et les autres sont perçus au sein de la population qu’il tente de gagner à sa cause. D’un autre côté, le contre-insurgé bâtit très souvent sa propre narration interne – son propre « mythe » – à destination de l’opinion publique afin d’appuyer l’idée que la campagne militaire emprunt… Show more

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“…Dans le cas de l'exit strategy américaine en Irak, ce processus a pris deux formes : d'abord celle de la distinction artificielle et improbable entre « bons » et « mauvais » insurgés, ensuite celle plus subtile, moins lisible, des « Fils de l'Irak » La justification de la « nouvelle politique » : la théorie des deux insurrections Entre 2009 et 2011, les forces américaines des Multinational Forces -Iraq (MNF-I) puis, à partir de janvier 2010, des US forces in Iraq (USF-I), se désengagent progressivement des opérations offensives pour finalement se retirer complètement fin 2012. Dans l'hagiographie militaire qui s'est construite autour du général Petraeus, celui-ci aurait rendu possible ce retrait progressif en mettant en oeuvre le « surge » ou « sursaut » permettant d'envoyer 30 000 soldats supplémentaires entre début 2007 et fin 200880 . À partir de la fin 2008, les niveaux de violence armée, entre l'ensemble des protagonistes du conflit, déclinent progressivement même s'ils demeurent extrêmement élevés.…”
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“…Dans le cas de l'exit strategy américaine en Irak, ce processus a pris deux formes : d'abord celle de la distinction artificielle et improbable entre « bons » et « mauvais » insurgés, ensuite celle plus subtile, moins lisible, des « Fils de l'Irak » La justification de la « nouvelle politique » : la théorie des deux insurrections Entre 2009 et 2011, les forces américaines des Multinational Forces -Iraq (MNF-I) puis, à partir de janvier 2010, des US forces in Iraq (USF-I), se désengagent progressivement des opérations offensives pour finalement se retirer complètement fin 2012. Dans l'hagiographie militaire qui s'est construite autour du général Petraeus, celui-ci aurait rendu possible ce retrait progressif en mettant en oeuvre le « surge » ou « sursaut » permettant d'envoyer 30 000 soldats supplémentaires entre début 2007 et fin 200880 . À partir de la fin 2008, les niveaux de violence armée, entre l'ensemble des protagonistes du conflit, déclinent progressivement même s'ils demeurent extrêmement élevés.…”
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