Negotiating Historical Narratives: An Epistemology of History for History Education

Abstract

Historians typically tell stories about the past, but how are we to understand the epistemic status of those narratives? This problem is particularly pressing for history education, which seeks guidance not only on the question of which narrative to teach but also more fundamentally on the question of the goals of instruction in history. This article explores the nature of historical narrative, first, by engaging with the seminal work of Hayden White, and second, by developing the critique of White by David Carr. The picture of historical inquiry that emerges is one in which the fundamental cognitive activity is one of negotiating among narratives. Students, like historians, like any of us, come to the work of historical inquiry in possession of prior narratives, which are then thrown into an encounter with other narratives of varying size and scope. Good historians enact the negotiation among narratives responsibly and well, demonstrating the virtues of historical interpretation. History education, therefore, ought to help students improve their historical interpretations at the same time as it fosters those qualities that make them good interpreters.

Des savoirs comme pratiques de problématisation : une approche socio-cognitive en didactique de l’histoire

“…Comme on le voit, la catégorisation faits/récits est centrale dans l'épistémologie et l'historiographie dans sa version positiviste, mais également dans sa version opposée, incarnée notamment dans le courant du narrative turn (Levisohn, 2002(Levisohn, , 2010. Une approche équilibrée rendant compte de la pratique réelle des historiens, repose sur la remise en cause de cette dichotomie, tranche Levisohn.…”

“…C'est en évitant le face-à-face entre faits et récits qu'on peut envisager les conditions de sortie de cette double hiérarchie igée. Pour y parvenir, il faut substituer le couple traces/récits au couple faits/récits (Levisohn, 2010 ;Seixas & Peck, 2004 ;Koselleck, 1990) ain de poser, d'une part, l'arbitrage du réel par les traces plutôt que l'arbitrage des faits, et d'autre part la dimension nécessairement sociale (et historique) du texte de savoir comme négociation entre sujets sur la relation sujet/objet que constituent ces processus d'arbitrage des traces. Comment rendre possible ce processus ?…”

Different battlegrounds, similar concerns? The ‘history wars’ and the teaching of history in Australia and England

“…On this basis the validity of interpretations are judged through the application of sound historical inquiry, including analysing claims in relation to the evidence (Wineburg, 1991;Carr, 1994;Levisohn, 2010). As Levisohn (2010: 17) argues 'the answer to the question of what story we ought to tell resides in the successful negotiation among narratives'.…”

Récit, preuve et témoignage : argumenter en histoire à l’école

“…Dans un tel cadre théorique, nous proposons (Doussot, 2011) d'appréhender la question de l'argumentation en histoire scolaire, prise dans la dichotomie du récit et de l'enquête, à travers l'hypothèse de son dépassement par la mise en tension des données du passé et des modèles explicatifs du présent, comme processus fondamental de problématisation historique. Une telle mise en tension d'ordre épistémologique se traduit dans l'activité de recherche et d'écriture par la négociation entre récits concurrents (Levisohn, 2010). Ce processus concerne aussi bien les témoignages contemporains de l'événement que les points de vue plus éloignés, y compris ceux des historiens.…”