Commercial forestry has played an important role in the Canadian economy. Yet, First Nations (FNs) communities have not shared equitably in the benefits. Since 2002, the government of British Columbia (BC) has actively sought to address this inequity by increasing the volume of forest harvesting tenures to FNs. The rationale is that rights to harvest will also enhance economic and then social outcomes, as well as address broader legal and political disputes. However, whether these rights can translate into the expected benefits has received little attention. This paper seeks to help address this knowledge gap by interviewing FNs experts and forestry professionals in BC to understand the long-term goals of FNs in forestry, to strategically evaluate how (and if) opportunities from forestry arise, and to identify institutional factors that influence successful participation in forestry. What we found is that forest tenure can promote economic outcomes, but it often comes at the expense of other intrinsic forest values. We conclude that a rights-based approach alone will not achieve the diverse outcomes related to forestry without effective governance by FNs to evaluate and capitalize on the opportunity in ways that are legitimate to the individual community's values.Résumé : La foresterie commerciale tient un rôle important dans l'économie canadienne. Toutefois, les nations autochtones ne tirent pas leur juste part de ces bénéfices. Depuis 2002, le gouvernement de la Colombie-Britannique cherche activement à corriger cette iniquité en augmentant les attributions de récolte à travers des modes de tenure autochtone. On espère ainsi que les droits de récolte vont améliorer la situation économique et sociale tout en contribuant à régler des litiges plus larges de nature légale et politique. Mais on a peu cherché à savoir si ces droits produisent les résultats escomptés. Cet article vise à combler cette lacune. Nous avons interviewé des experts et des professionnels forestiers autochtones de la Colombie-Britannique afin de comprendre les visées à long terme des nations autochtones envers la foresterie. Quand de telles visées existaient, nous avons tenté de cerner la manière dont les initiatives forestières étaient évaluées et les facteurs institutionnels qui en favorisaient la réussite. Nous estimons que des modes de tenure autochtone peuvent induire du développement économique, mais cela se fait souvent aux dépends d'autres valeurs intrinsèques à la forêt. Nous concluons qu'une approche fondée uniquement sur l'attribution de droits de récolte ne parviendra pas à combler les nombreuses attentes envers la forêt sans qu'une réelle gouvernance autochtone puisse évaluer les retombées de ces occasions de développement et en tirer profit d'une façon qui apparaît légitime en regard des valeurs spécifiques à chaque communauté autochtone. [Traduit par la Rédaction]