“…Dans ces conditions, on comprend bien qu'au cours du temps, les multiples lésions induites par la colibactine s'accumulent, et qu'elles pourraient contribuer au processus de transformation cellulaire, une étape critique avant la cancérisation. Lorsque l'infection est massive, les cellules subissent, en plus des cassures de leur ADN, un arrêt irréversible de leur cycle cellulaire, et elles s'engagent vers un état de sénescence dans lequel elles ne se divisent plus [15,35], avec persistance possible de gros foyers γH2AX. Des ROS intracellulaires et mitochondriaux sont produits au bout de quelques jours et, de façon très intéressante, la sénescence peut se propager, in vitro, à des cellules non infectées par un effet de voisinage.…”