Une société environnementale et ouvrière ?

Abstract

Une société environnementale et ouvrière ? Histoire de la lutte du mouvement ouvrier pour défendre l'environnement sous Franco (1964-1979) Pa B l o co r r a l Br o t o résuMé-Entre 1950 et 1979 dans l'Espagne de Franco, les nuisances et les risques environnementaux associés aux usines chimiques, à l'agro-industrie, aux barrages, aux centrales thermiques et aux projets nucléaires provoquèrent des protestations populaires. Dans l'Aragon, une région où, pendant la guerre civile d'Espagne, il y eut des collectivisations socialistes et anarchistes, le mouvement ouvrier antifranquiste ne resta pas silencieux. Suivant une approche régionale, cet article analyse les raisons et les actions de ce mouvement par rapport à la question environnementale durant les dernières années du franquisme. Il considère également les limites ayant conduit aux premières divisions dans le domaine naissant de l'écologie politique pendant la transition démocratique. Mots clés-Mouvement ouvrier, syndicalisme espagnol, environnement, intellectuels, opinion publique, franquisme. aBstract-Between 1950 and 1979 in Franco's Spain, the pollution and the environmental risks associated with chemical factories, agro-industry, dams, coal-fired power stations and nuclear plants triggered social protests. In Aragon, a region divided during the Spanish Civil War that experienced socialist and anarchist collectivizations, anti-francoist working class organizations (underground trade unions and socialist parties) didn't remain silent. Following a regional approach, this paper analyses the actions and the reasons of the working class movement in relation to the environmental issue during the second half of Franco's regime. It also considers the limits that led to the first divisions in the emerging field of political ecology during the democratic transition.

La gobernanza de las áreas marinas protegidas: un modelo global puesto a prueba por controversias y reinvenciones locales

“…Los textos, guías y convocatorias de proyectos que son los vectores del modelo son construidos por una red de actores heterogéneos, públicos y privados, del Norte y del Sur. Y en las AMP, este colonialismo es también el resultado de mecanismos subnacionales de colonialismo interno (Corral Broto, 2015). Los pueblos indígenas y las comunidades locales que denuncian los efectos de este modelo en términos de relegación de sus conocimientos, apegos y aspiraciones (y a veces de sus derechos) se oponen ante todo a actores nacionales.…”