L'étude vise l'amélioration des performances d'embouche ovine dans la commune rurale de Korsimoro. Quatre vingt douze (92) béliers de 22 femmes et de 24 hommes de cette commune ont été étudiés. L'équipe de recherche a défini quatre (4) formules de ration sur la base d'un seul profil nutritionnel apportant 98 g MAD (matières azotées digestibles) et 0,80 UF/kg MS. Les producteurs ont analysé ces formules et ont porté leur choix sur celle composée de 15% de tourteau de coton, 6% de son de blé, 31% de graines de coton et 48% de gousses de Piliostigma reticulatum. Cette ration a été distribuée à deux lots d'animaux en comparaison avec les pratiques locales : lot1=aliment composé introduit+fourrages locaux et lot2=aliment composé introduit+fourrages locaux+bloc multinutritionnel. Les GMQ des animaux du lot 2 ont été significativement (P< 0,05) plus élevés que ceux des animaux du lot 1. La croissance des animaux soumis sous rationnement amélioré (75 g/j) a été très significativement (P< 0,01) plus élevée que celle enregistrée des pratiques paysannes (environ 46 g/j). Une marge bénéficiaire moyenne de 9 173 F CFA a été dégagée par ovin embouché. Les résultats de l'étude suggèrent la nécessité d'améliorer le dispositif organisationnel des emboucheurs.
Résumé Le champ environnemental international est un lieu important d’émergence de dispositifs privés de normalisation et de certification visant à encadrer les actions et les pratiques des acteurs. Envisagés comme des instruments de gouvernance et de négociation, ces dispositifs se voient souvent attribuer une forte légitimité démocratique de même qu’un potentiel régulatoire et « pacificateur » élevé au sein du jeu forestier international. Pourtant ce dernier révèle des persistances conflictuelles, parfois sous-tendues par les dispositifs et les processus de certification eux-mêmes. Il s’agit donc de réintroduire dans l’analyse des interactions les variables du pouvoir et de la puissance, de prendre en compte les stratégies et jeux d’acteurs – privés ou publics – et les enjeux conflictuels de captation, de maîtrise des processus de normalisation environnementale à l’œuvre en matière forestière.
Les coordinateurs tiennent à remercier Valérie Deldreve ainsi que l'ensemble des évaluateur(trice)s et relecteur(trice)s sans qui ce dossier n'aurait pu être mené à bien.
1Compte tenu des nombreuses publications relatives à la question des écoquartiers, en France et ailleurs, ouvrir un nouvel espace de discussion scientifique sur le sujet nécessitait le choix d'un angle, sinon nouveau, tout au moins susceptible d'apports ou de discussions complémentaires. À ce titre, les relations entre processus participatifs et opérations de quartiers durables, bien qu'ayant été interrogées par les chercheur(e)s, sont loin d'avoir livré toute leur substance heuristique. Si les démarches participatives sont désormais un levier incontournable pour chaque acteur impliqué dans la gouvernance du projet urbain durable, les (re)mises en ordres ou en « désordres » qu'elles suscitent restent des processus centraux et complexes (Leresche et Audétat, 2006 ;Emelianoff 2008 ; Mathieu et Guermond 2011).2 Dans ces démarches participatives et pour les parties prenantes à la fabrique de la ville durable, la qualité du processus d'élaboration va de pair avec la capacité d'y associer les habitants-citoyens et autres acteurs de la société civile. Elle devient un argument dans la valorisation des opérations écoquartiers et un critère convoqué pour les différencier des quartiers « classiques ». Grâce aux différentes modalités participatives, l'injonction vise pêle-mêle à éviter l'exclusion et la disqualification sociale de certaines populations ; à obtenir un gain qualitatif dans la définition et l'appropriation des projets ; à réintégrer des références aux valeurs, à la citoyenneté et à de nouvelles solidarités urbaines, sociales et environnementales (Schaeffer, Ruegg et Litzistorf-Spina, 2010). L'objectif serait aussi de retisser des liens, des sociabilités, de développer durablement le tissu social et les identités locales. Pourtant, une fois cela posé en principe et en discours, le problème reste La participation habitante dans les écoquartiers, un enjeu de (re)politisation ?
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