According to current estimates, Plasmodium malariae is not very common in Senegal, as more than 98% of malaria cases are suspected to be due to Plasmodium falciparum. However, it is possible that other malarial species are being under-reported or misdiagnosed. This is a report of a case of P. malariae in a 30-year-old man previously hospitalized with acute kidney injury after treatment with quinine and re-hospitalized three months later. He was diagnosed with renal cortical necrosis post malaria treatment. Plasmodium malariae was identified with light microscope and confirmed using species-specific small-subunit rRNA (ssrRNA) amplification.The patient was treated for malaria with intravenous quinine for seven days, followed by three days of oral treatment; the bacterial infection was treated using ceftriaxone during the first hospitalization and ciprofloxacin associated with ceftriaxone the second time. He also had four rounds of dialysis after which he partially recovered the renal function. Given the complications that can be caused by P. malariae infection, it should be systematically looked for, even if the predominant species is P. falciparum in Senegal.
IntroductionL’objectif de ce travail était d’analyser les caractéristiques diagnostiques, thérapeutiques et évolutives de l’enfant atteint de néphrose dans un service de pédiatrie de Dakar.MéthodesL’étude était réalisée au service de pédiatrie de l’hôpital Aristide Le Dantec. Il s’agissait d’une étude rétrospective sur une période de 03 ans allant du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2014. Ont été inclus tous les patients âgés de 02 ans à 12 ans présentant un tableau de Syndrome néphrotique idiopathique.RésultatsQuarante cas de néphrose étaient colligés soit une prévalence de 23% parmi les néphropathies prises en charge dans le service. L’âge moyen était de 7,11± 3,14 ans. Le syndrome néphrotique était pur chez 72,5% (n=29) des patients. Les œdèmes des membres inférieurs étaient présents chez 100% des patients, l’oligurie dans 55% (n=22) et l’HTA dans 5% (n=2) des cas. La protéinurie moyenne était de 145,05 ± 85,54 mg/kg/24heures. La protidémie moyenne était de 46,42 ±7,88 g/L et l’albuminémie moyenne de 17,90 ± 7,15 g/L. Trente-neuf patients avaient reçu une corticothérapie à base de prednisone. La corticosensibilité était retenue chez 77% (n=30) des patients et la corticorésistance chez 13% (n=5) des cas. Le facteur de mauvaise réponse à la corticothérapie était un niveau de protéinurie initiale supérieure à 150 mg/kg/jour (p = 0,024). La biopsie rénale était réalisée chez 18% (n=7) des patients et retrouvait dans 57,2% (n=4) des cas une hyalinose segmentaire et focale. Le cyclophosphamide et l’azathioprine étaient associés aux corticoïdes dans 10% (n=4) des cas chacun. Le taux de rémission globale était de 89,8%. L’évolution vers l’insuffisance rénale chronique était notée chez trois (03) des patients.ConclusionLa néphrose représentait près du quart des néphropathies prises en charge dans notre service. Le taux de rémission globale était élevé. Le seul facteur de mauvaise réponse à la corticothérapie était le niveau de protéinurie initiale élevée. En cas d’indication de la biopsie rénale chez nos patients, la HSF était la lésion la plus fréquemment retrouvée.
La drépanocytose pose un problème de santé publique au Sénégal. Elle concerne principalement les enfants et les adolescents. L'objectif de notre travail était de déterminer les profils épidémiologiques, cliniques et hématologiques de la drépanocytose homozygote SS dans une cohorte d'enfants suivis à l'hôpital de la paix de Ziguinchor. Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur des dossiers d'enfants drépanocytaires. Etaient inclus, les drépanocytaires SS âgés entre 2mois et 21ans, reçus en phase inter critique durant la période d'étude allant du 1er Janvier 2015 au 31 Août 2017. N'étaient pas inclus dans l'étude les hétérozygotes composites (SC, S béta thalassémie). Nous avons colligé 46 dossiers de drépanocytaires SS (20 filles et 26 garçons). L'âge moyen des enfants était de 8,0ans [11mois-21ans]. Environ 1/3 des enfants (39,1%) avaient un âge inférieur ou égal à 5 ans. Il y avait une diversité ethnique avec une prédominance de diola (30,2%) suivi de mandingue (27,9%) et de poular (25,6%). L'âge moyen des enfants à la 1ére crise était de 35,5mois [7-192 mois]. Plus de 1/3 des enfants (41,3%) avaient fait une 1ére crise avant le deuxième anniversaire. Le type de la 1ére crise, qu'avait présenté l'enfant, était dominé par la crise vaso-occlusive (32,6%) suivi du syndrome pied-main (30,4%). Les signes cliniques en phase inter critique étaient la pâleur 95,6%); l'ictère (36,9%) et la splénomégalie (21,7%). A l'hémogramme, le nombre de globules blancs moyen était de 12465 leucocytes/mm3 [5340-26900]. L'hyperleucocytose, supérieure à 10 000 leucocytes/mm3 était retrouvée chez 34 malades (73,9%). La totalité des malades présentait une anémie avec une moyenne 08,6 g/dl [05,7-11,8]. Le taux d'hémoglobine S variait entre 54,6 et 98,4%. Le diagnostic et la prise en charge médicale de la drépanocytose SS sont tardifs à Ziguinchor. Le dépistage néonatal pourrait favoriser une prise en charge précoce dans la région.
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