Des entretiens exploratoires auprès de 10 entreprises suivis d'une enquête confirmatoire par questionnaires auprès de 130 entreprises représentatives permettent de décrire les pratiques de contrôle de gestion des entreprises au Sénégal.

L’Afrique de façon générale est un terrain encore peu exploré en termes de coûts-performances cachés. Une étude exploratoire qualitative suivie d’une phase statistique confirmatoire a permis de déceler les principaux dysfonctionnements porteurs de coûts cachés dans les entreprises sénégalaises. Les causes de ces dysfonctionnements dénotent les spécificités du contexte de la recherche (une économie en développement). Les voies d’implantation d’un modèle de contrôle de gestion socioéconomique sont proposées.

Un état de l’art faisant la synthèse des avantages et des difficultés d’adoption et de développement par les entreprises des technologies digitales en Afrique et dans le reste du monde est réalisé. Une réflexion sur les facteurs pouvant accompagner la transformation digitale des entreprises africaines est par la suite effectuée.

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Cet article présente une étude qualitative réalisée dans trois pays d’Afrique francophone : Le Cameroun, Djibouti, et le Sénégal. Son objectif est de vérifier que le contrôle de gestion des entreprises de ces trois pays repose sur une démarche formelle en cohérence avec les outils et les pratiques managériales (gestion des ressources humaines, communication, etc.) : en d’autres termes ces derniers orientent-ils ensemble le comportement des salariés (contrôle de gestion « as a system ») ou forment-ils un assemblage plus ou moins cohérent avec d’autres pratiques formelles ou informelles (contrôle de gestion « as a package »). Des entretiens ont été menés auprès de quatre-vingt-huit - 88 - entreprises. Notamment l’étude révèle que la structure de propriété est un facteur déterminant les pratiques de contrôle de gestion au sein des entreprises.