Many physical activities, from traditional games to emerging practices, have been and still are confronted with the 'sportification' process. Sports historians and sociologists have produced numerous isolated monographs to try and comprehend this development.Through the compared analysis of three activities -break-dancing, spelaeology and mixed martial arts -this study prolongs the modelling effort initiated by Renson to understand the fundamental elements which simultaneously encourage and slow down this process. It shows that this conflict crystallises around the degree of standardisation of a practice and its institutional recognition. To protect the original identity of these activities, their sportification process cannot be completed.
Résumé Nous proposons dans cet article d’étudier les formes singulières que peuvent prendre les savoirs scientifiques lorsqu’ils sont appropriés par des acteurs et d’envisager comment ils peuvent intervenir dans l’action en adoptant le point de vue d’un sociologue. Les savoirs résultant de cette appropriation ont une forme singulière et syncrétique et fournissent un système de justifications de l’action en même temps qu’un réservoir dans lequel l’acteur peut puiser des éléments de réflexion sur son action. Les savoirs étudiés constituent des schèmes interprétatifs partagés construits sur la base de savoirs scientifiques mais aussi sur un usage transmis de leurs conséquences pratiques jouant le rôle de conventions et permettant d’établir un lien entre savoirs scientifiques et pratique. Nous mettons en évidence les processus d’opérationalisation des savoirs, condition de leur mobilisation comme ressources de l’action, et envisageons leur lien avec les savoirs scientifiques objectivés. La distance entre les deux est certaine mais le lien s’établit à travers la constitution de noyaux opérationnels et la valorisation du savoir scientifique comme référence avérée.
La question des savoirs de l'enseignant ou de l'entraîneur est un sujet fort exploré. Ceux-ci sont souvent appréhendés à travers le rapport entre savoirs théoriques et savoirs d'action pour reprendre le titre éponyme de l'ouvrage de J.-M. Barbier (1996). Les «s avoirs en usage »(Malglaive, 1990) de l'enseignant ont particulièrement mobilisé les recherches et on trouve de nombreuses réflexions posant le problème de la légitimité des savoirs produits par la recherche en enseignement pour la pratique ; il est notamment rapporté par certains auteurs nord-américains (Barber, 1986 ; Kneer, 1986 ; Lawson, 1985 ; Schemp, 1993). Il semble que les pratiques courantes des
L’article se propose de questionner d’un point de vue sociologique, la sociologie du sport mais aussi la sociologie dans son ensemble sur le sport. Les questions centrales sont les suivantes : quelle est la visibilité de cette spécialité dans l’univers sociologique ? Peut-on identifier une communauté scientifique ? Comment se structure-t.elle ? Où produit-elle ? Comment diffuse-t-elle sa connaissance ? Quelles sont les thématiques les plus porteuses ? Le corpus étudié est diversifié, il est composé des manuels de sociologie, des revues sociologiques françaises généralistes et centrales de la sociologie, des thèses soutenues dans le domaine de la sociologie du sport, des annuaires concernant les laboratoires (universités, CNRS), des différentes manifestations (colloques...), des diverses formes de production dans ce secteur (articles, ouvrages, actes de colloques). Nous montrons que le sport occupe une place mineure comme objet d’étude dans la sociologie malgré l’existence d’une sociologie du sport relativement active. C’est essentiellement à partir de la structuration de la recherche et des chercheurs dans ce domaine et du fonctionnement communautaire de certains groupes que nous expliquons cet apparent paradoxe.
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