Ce témoin, formatrice depuis vingt-cinq ans, spécialisée dans « la vie intime, affective et la santé sexuelle des personnes en situation de handicap », met en valeur deux éléments structurants de son approche : une entrée par les droits et libertés des citoyens et une formation au développement de l’autodétermination dans les pratiques quotidiennes d’accompagnement. Elle constate un manque de méthode et mobilise des outils pour faciliter la communication avec les professionnels. Elle plaide pour que cette thématique soit inscrite dans les formations initiales de tous les travailleurs sociaux et médico-sociaux, et dans les projets d’établissements et de service. Enfin, elle vise à développer de la coformation sur cette thématique avec des formateurs-pairs.

Les recherches en coopération avec des personnes en situation de handicap exigent des ajustements importants des conditions matérielles et des manières de travailler, mais elles permettent une grande créativité.

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Avoir le choix est essentiel, les situations de ces deux personnes, bénéficiaires de la prestation de compensation du handicap ( pch ), montrent que ce qui est important, c’est de trouver l’aide qui correspond le mieux à ce qu’attend la personne dans son environnement spécifique. Les compétences relationnelles et techniques sont les critères premiers de choix. Ces témoignages sont totalement en écho aux recherches présentées dans un précédent numéro de Vie sociale , « Vivre chez soi soutenu par des aides humaines ». Mener une vie autodéterminée est le projet d’Alicia Jovin et de Frederik Lequilbec. Ils le veulent et nous expliquent comment ils s’en sont donné les moyens. La concurrence est pour eux associée à leur recherche d’un service de qualité personnalisé. Que met-on à la disposition d’une personne pour répondre à ses besoins et ses aspirations ? Des services ou des moyens ?

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