Linguists generally conceive of speech as a sequence of elementary soundunits or "phones". On the other hand, cognitive psychologists have established the existence of a close link between segmental awareness (SA) and alphabetic literacy: the best speech segmenters are also the best readers; conversely, the lack of SA leads to lagging in the acquisition of the written code. Studies carded out with illiterate adults and preliterate children suggest that SA does not arise outside the context of learning to read and write. Furthermore, cross-cultural studies have so far supported the hypothesis that SA is promoted by alphabetic literacy only, and not by logographic or syllabic literacy. The present study is inspired by Mann's (1986) research and aims at studying the phonological (i.e. syllabic and phonemic) analysis abilities of Japanese first-graders who are learning to read in a syllabic writing system. The relatively poor performance of subjects tends to confirm the starting hypothesis that SA is closely linked to alphabetic literacy. Moreover, the subjects apparently resorted to spelling-based strategies to accomplish the tasks presented. This comes to support the general idea that the written characters used to transcribe a language tend to exert a strong influence on the conscious perceptual representation of the phonology of this language.
a b st r a c tCommunicating information about our aff ective states is an important aspect of utterance meaning. Aff ective meanings can be expressed either explicitly or in an implicit way, for example by using particular linguistic structures like C r e at i v e To ta l R e d u p l i c at i o n (CTR), the intentional and immediate repetition of a word ("It's a little little cat"). We claim that, in addition to its explicit meaning ('very little'), CTR conveys an aff ective meaning refl ecting the speaker's evaluation of the [ * ] The fi rst and third authors are respectively Research Fellow and Research Director of the Fonds de la Recherche Scientifi que-FNRS, Belgium; the second author is Professor Emeritus at the Université Libre de Bruxelles (ULB). We would like to warmly thank Olivier Klein for his precious help in data analysis, in particular with the use of the statistics software R . We are also grateful to an anonymous reviewer and the editor for their careful corrections and their insightful suggestions.rossi e t al. 352[ 1 ] We leave aside the problem of determining, for TRs, which one of the two occurrences is the base and which one is the copy.world as good or bad, pleasant or unpleasant ("It's a cute little cat"). The experiment reported here used a verifi cation task with judgments of consistency. It aimed at verifying two hypotheses: fi rst, the presence of CTR generates valued aff ective inferences; second, aff ective inferences are generated faster with CTR than with the s i m p l e x (i.e., nonreduplicated) form. Results strongly confi rm the fi rst hypothesis and disconfi rm the second.
Résumé L'emploi de la paire prépositionnelle à travers-au travers (de) peut être expliqué par deux hypothèses - à savoir (i) qu' à travers s'oppose, en tant que terme non-marqué, au terme marqué au travers (de) , et (ii), qu'en optant pour au travers (de) , l'énonciateur s'attribue au moins un état Intentionnel à soi-même, ou en attribue au moins un à un autre esprit conscient. Nous montrons qu'en contexte perceptuel, le choix de l'une ou l'autre locution prépositionnelle se révèle sensible aux effets représentationnels de l'altération qui affecte la perception le long du trajet allant soit du sujet de perception à l'objet perçu, soit en direction inverse.
La formule que j'ai choisie comme titre du présent article est, d'une certaine manière, une question « rhétorique ». J'essaierai en effet de mont rer qu'il ne peut exister aucune rhétorique de la poésie -ou de quelque mode discursif que ce soit -si l'on désire, du moins, conserver au terme « rhétorique », et aux diverses stratégies métalinguistiques qu'il recouvre, un contenu empirique réellement testable. Ce faisant, je n'entends pas céder à la provocation, ou nier l'intérêt crucial que beaucoup d'études rhétoriques présentent pour mon propos. Bien plus, je maintiendrai, avec la majorité des rhétoriciens, que la poésie se laissé définir à l'aide de critères linguistiques et cognitifs qui échappent, en dernière instance, au relativisme esthétique et culturel. Simplement, il me paraît utile d'in diquer en quoi les descriptions rhétoriques souffrent, sous la forme qu'elles adoptent ordinairement, d'une série de défauts épistémologiques dont l'accumulation finit par compromettre la généralité, et la valeur même, des hypothèses avancées.Je diviserai mon exposé en quatre volets quelque peu disparates, mais qui contribueront, je l'espère, à cerner de différents points de vue la théorie encore vague que je veux défendre ici. Je commencerai par motiver, au départ d'exemples empruntés à d'autres disciplines, les réserves d'ordre épistémologique que je viens d'évoquer. Sur la base de ce premier développement, je chercherai à déterminer comment et pourquoi deux conceptions non rhétoriques (ou, en tout cas, non obligatoirement rhé toriques) de la poésie, à savoir la poétique de Jakobson et les approches inspirées de la pragmatique anglo-saxonne, ont subi, au bout du compte, une « rhétorisation » qui n'avait rien d'inéluctable. Je m'efforcerai ensuite de combattre les courants de pensée selon lesquels les échecs rencontrés par la rhétorique doivent nous conduire à abandonner la notion de poésie au seul caprice des doctrines littéraires et des schemes de civilisation. J'esquisserai enfin les éléments d'une définition abstraite et universelle de la poésie qui surmonte les antinomies récurrentes de la rhétorique et plonge ses racines dans une théorie globale du langage et des discours.
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