Dossier : Migrations conceptuelles. D'où viennent les concepts de la communication organisationnelle ? 42 Résumé En contexte de travail, dans les échanges au sein des organisations ou entre organisations, les conditions de l'activité communicationnelle des acteurs sociaux, des salariés, ne relèvent que difficilement d'une théorie de l'expression publique. L'article vise à proposer quelques principes d'une description des échanges, dans les organisations, entre organisations, qui tentent d'être cohérents, dans une approche socioanthropologique de la communication, avec les théories de l'action et les théories de l'énonciation.
DES MÉTHODES POUR DES CONCEPTS résumé.-ce texte est un dialogue critique avec robert boure, auteur de deux articles (Questions de communication ,10,2006 ;1 1,2007) sur l'histoire française des sciences de l'information et de la communication (sic,71 e section du cnU). il s'interroge sur l'usage que fait le chercheur de deux notions-«histoires spontanées » et «histoire oficielle »-pour leur préférer l'étude des processus d'institutionnalisation entrepris par robert boure.il revient également sur les quatre pistes proposées pour analyser l'institutionnalisation des sic et leurs origines, ici littéraires. il tente de préciser ce que l'on peut appeler «institutionnalisation cognitive»d'une discipline et imagine les procédures de recherche historique qui pourraient en rendre compte. mots clés.-histoire d'une discipline,sciences de l'information et de la communication, institutionnalisation sociale, institutionnalisation cognitive. questions de communication, 2007, 12, 163-189 1 le groupe tps (Théories et pratiques scientiiques) s'est constitué en 1997.I l a notamment consacré, durant l'année 1999, des séminaires à l'histoire institutionnelle des sic.il a comme objectif principal de favoriser le débat sur des questions qui constituent des enjeux scientiiques importants pour les sic,c omme l'indique la page de garde de l'ouvrage de r. boure (2002). 2 le groupe org&co s'est constitué lors du congrès de toulouse de la sfsic (1994) et regroupe des enseignants-chercheurs travaillant les approches communicationnelles dans le champ des entreprises et des organisations.
Dans cet article l’auteur s’interroge sur la notion de « rapport à l’écriture » , en s’attachant à analyser les activités d’écriture qui ont lieu dans différents contextes de travail. Un terrain d’enquête est privilégié : l’activité ordinaire et régulière qui consiste dans la marine marchande pour les officiers de quart secondant le capitaine, à remplir le cahier de passerelle. Parler de «rapport à l’écriture » ne suppose-t-il pas que certaines séquences d’activité soient identifiées comme telles par un sujet, individuel ou collectif – une profession par exemple – et « représentées » comme « écriture » ? Plutôt que de postuler que cette représentation soit naturelle et systématique, ne faut-il pas établir dans quelles conditions, parfois, à certaines époques, dans certains lieux, dans un état de la répartition des tâches, des savoirs et des pouvoirs, pour certaines activités de scription, de mémorisation, de formalisation, le salarié en poste pense qu’il « écrit » ? Il y a là un programme de travail qui seul peut éclairer a contrario les rares situations où un salarié peut être amené à parler (ou accepter de parler à un enquêteur) de son «rapport à l’écriture »
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