“…Les formateurs doivent donc composer aujourd'hui dans cet environnement complexe en pleine mutation et nous partageons l'apport didactique du FLI dans le sens où il « doit être pensé comme interdisciplinaire, à la croisée de diverses approches qui permettent de l'appréhender et de la comprendre dans sa complexité » (Bretegnier, Etienne, Adami, 2011 : 14), notamment dans sa prise en compte des différents publics rencontrés dans les formations impulsées par les branches professionnelles : Comme nous pouvons le voir dans le tableau 1, nous ne parlons plus ici de remises à niveau, ces dernières n'étant plus de mise parce que, d'une part, le « niveau » augmentant sans cesse, il serait illusoire de penser le rattraper et, d'autre part, parce qu'il semble désormais inutile, et de toutes façons théoriquement et pratiquement très dificile, de déinir un niveau seuil général pour les compétences en matière de maitrise de l'écrit. (Adami, 2010 : 7) Nous ne parlons pas non plus d'alphabétisation et partageons le concept de littéracisation d' Adami (2009) qui peut concerner une partie du public bénéiciant de ce type de formations. Nous nous situons donc dans le champ du FLI en contexte professionnel, avec un ancrage évident dans le français langue professionnelle (désormais FLP) qui « vise la maitrise de la langue en situation de travail, tout en faisant l'hypothèse que les pratiques de travail se voient améliorées par le perfectionnement linguistique, du moment que ce perfectionnement respecte les logiques professionnelles » (Mourlon-Dallies, 2008 : 90).…”