“…Comme le souligne Isabelle Lefort (2012), alors que d'autres disciplines des sciences humaines et sociales « ont réfléchi et formalisé depuis longtemps la place, le statut et la pédagogie du terrain, du côté des géographes peu de choses encore, au-delà de l'affirmation récurrente de sa nécessité », au point d'en faire « un angle mort de l'apprentissage disciplinaire ». A ce sujet, les publications (surtout anglophones), s'intéressent aux spécificités de la situation d'apprentissage et d'évaluation (Dummer et al, 2008 ;Fuller et al, 2006 ;Fuller et al, 2014), aux formes et modalités de l'expérience (Nairn, 1999 ;Zrinscak, 2010), aux cadres nationaux qui institutionnalisent la pratique dans le cursus géographique.…”