Les mobilités des périurbains de l’Ouest francilien : vers une quête de proximité ?

Abstract

L’évolution des distances des navettes, comme celle des mobilités résidentielles des périurbains, témoigne de changements de comportements en faveur des bourgs et petites villes, noyaux secondaires du système métropolitain. Si ces changements correspondent parfois à des situations de contrainte, voire de captivité, ils évoluent souvent, dans l’Ouest francilien, vers des situations d’ancrage local permises par la densification de l’offre de commerces et de services et par le desserrement des emplois. La diversité des systèmes de mobilité accompagne des recompositions territoriales en faveur de la proximité et de l’intensité urbaine.

Quotidien, ajustements et arbitrages des retraités du périurbain francilien

“…Il s'agit là davantage de retraités, installés dans les secteurs périurbains les plus « ruraux », qui décident de se mettre à plus grande distance de l'agglomération parisienne. (Berger, Aragau et Rougé, 2013). Ainsi, si la mobilité quotidienne, accomplie en toute indépendance ou à l'aide d'autrui, n'est pas une condition suffisante pour pouvoir demeurer durablement chez soi, elle n'en est pas moins une condition nécessaire ; il en va de même de la présence de l'Autre.…”