Formation basée sur la perturbation : preuve de concept par la conception et le test d'un environnement numérique de formation en radiologie médicale »,
Digitalização e evolução do trabalho realProfesiones de servicio y digitalización: implicaciones y sugerencias para la concepción de procesos de formación Profissões de serviços e digitalização: implicações e sugestões para a conceção de programas de formação Métiers de services et numérisation: implications et suggestions pour la conception de dispositifs de formation Professions from the services sector and digitalization: implications and guidelines for the design of training programs
Quel formateur n’a pas entendu cet irritant leitmotiv dans la bouche de ceux qui pratiquent le métier. Pourtant chacun d’eux est persuadé que l’autre se trompe ou ne fait pas ce qu’il faut. Au-delà de l’anecdote ; c’est le problème de la difficile rencontre entre l’école et le terrain qui est posé. Deux lieux, deux logiques : le premier est soucieux de l’apprentissage, le second a la production comme objectif quotidien. Mais les propos de notre interlocuteur imaginaire rappellent aussi la confrontation entre deux champs : la théorie et la pratique et leu caractère apparemment inconciliable. Deux mondes disjoints, dans lesquels les étudiants circulent avec la perception fréquente de vivre deux vies. La littérature professionnelle des formateurs publie largement sur le sujet de l’alternance. Le dispositif pédagogique auquel nous faisons référence concerne celui qui permet au stagiaire de pouvoir enfin faire des liens entre ce qu’il apprend à l’école et ce qu’il fait dans le stage. Passée cette affirmation, le problème nous semble rester entier. Comment faire des liens entre théorie et pratique. Quelles compétences pour les formateurs ? Quel dispositif de formation ce la nécessite-t-il ? La mémoire que nous présentons pose comme hypothèse que la question du travail est centrale dans la problématique de l’alternance. Le travail apparaît comme l’interface entre le monde de l’école et celui de terrain. Affirmer ce la c’est dire que la pratique produit du savoir au même titre que la recherche et nécessite d’accepter que les praticiens exercent leu métier grâce à l’accumulation ; la construction, la transmission de ces savoirs pratiques. Admettre la question du travail comme lien entre théorie et pratique c’est parvenir à concilier le regard de l’enseignant et celui du practicien. Cela implique pour le formateur de faire l’effort d’aller à la rencontre du terrain par l’observation, pour comprendre et formaliser de quoi sont constitués ces savoirs issus du quotidien. Savoir-faires qui sont le résultat de la mobilisation de l’intelligence des opérateurs confrontés sans cesse aux aléas du réel. Dans les propos qui suivent, notre intention est de mettre à l’épreuve de la réalité une pratique pédagogique, l’hypothèse précédemment énoncée, de tester l’opérationnalité, de dégager les potentiels de changement qu’elle permet, qu’elle impose et de marquer ses limites. Notre souhait n’est pas de prouver la validité absolue d’un point de vue. Nous savons par expérience que le réel échappe souvent à son observateur et que tenter de l’approcher pour le transformer éventuellement, nécessite de s’y affronter par l’action, et d’admettre que la réussite ne sera pas obligatoirement au bout de l’épreuve.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.