La destinée de la «subculture rouge» dans le Centre-Nord de l'Italie.
Mario Caciagli [45-60].
La subculture rouge, née à la fin du siècle dernier dans le Centre-Nord de l'Italie et reformulée depuis le fascisme à l'intérieur du Parti communiste italien qui a su attirer vers lui les masses rurales, était déjà en crise dans les années quatre-vingt. La disparition du PCI et de l'URSS ont menacé de la voir être totalement anéantie. Cependant, la formation d'un gouvernement de droite sous l'égide de Silvio Berlusconi, avec la participation d'Alleanza nazionale (héritier du Mouvement social italien) a réactivé des éléments importants de cette subculture, l'antifascisme et l'anticentralisme, en lui donnant une force nouvelle. La destinée de la subculture rouge est alors suspendue, au moins pendant la durée de la turbulente transition italienne.
À partir de l’exemple de la présidence de Nicolas Sarkozy (2007-2012), cet article étudie le lien entre les politiques promises aux électeurs lors de la campagne et celles qui sont effectivement mises en œuvre pendant le quinquennat. Face au décalage entre les théories du mandat représentatif et les résultats des travaux sur l’influence des partis sur les politiques publiques, nous adoptons une approche différente, centrée sur les promesses électorales. À partir d’un recensement systématique des promesses présentes dans le programme électoral de Nicolas Sarkozy, nous retraçons le devenir de chaque promesse , puis nous cherchons à identifier des types de promesses mieux tenues. Si un peu plus de la moitié des 164 promesses présentes dans le programme de Nicolas Sarkozy de 2007 ont été tenues, certains types de promesses sont mieux respectés que d’autres. C’est notamment le cas des engagements formulés précisément, ainsi que de ceux qui annoncent la mise en œuvre d’un moyen, plutôt que la réalisation d’un objectif.
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