The use of groundwater in irrigated agriculture is often regarded as an effective way of increasing farm productivity. However, the effects of differential access to groundwater by farmers have rarely been studied at the microeconomic scale, particularly the possibly negative effects of marginalization of small farmers. During the hydraulic crisis that has affected Algerian irrigation schemes since the 1980s, groundwater has become a major source of irrigation for farmers. A process of farm differentiation occurred linked to farmers' access to groundwater, causing social inequity. To understand the differentiation of farms in the Ouarizane irrigation scheme, we first undertook a historical inquiry. Second, we used a participatory prospective approach to analyse possible changes in farming systems after the adoption of a new land reform. Our results confirmed that access to groundwater has become a structural factor in the differentiation of farms and in land concentration in Algerian irrigation schemes. Land concentration and the marginalization of small farmers are likely to worsen when the new land law is applied. Copyright © 2012 John Wiley & Sons, Ltd.
Avec la suppression des quotas, les producteurs laitiers perdent un outil de gestion de la concurrence, entre producteurs et entre territoires, qui peut remettre en cause la pérennité de la production laitière dans certaines zones de montagne. Cet article questionne les conditions patrimoniales de son maintien. Trois formes de régulation patrimoniale alternatives sont analysées : la segmentation des marchés et le développement des filières de qualité identitaire, l’intégration dans la politique agricole de mesures spécifiques pour les producteurs de montagne et la patrimonialisation de leurs agricultures par les acteurs locaux. Sont mis en évidence, suivant une grille de lecture inspirée des travaux sur l’économie patrimoniale, le compromis institutionnel qui a permis la constitution de ce patrimoine, les ressources constituées en patrimoine et les communautés qui les portent. Enfin, la capacité de cette régulation patrimoniale à assurer le renouvellement des filières laitières de montagne et à ancrer la production dans les zones de montagne est évaluée. Alors que les quotas laitiers assuraient un contrôle des marchés à l’échelon européen et national, les régulations patrimoniales alternatives sont de portée régionale et n’assurent qu’une limitation géographiquement située (qualité identitaire) ou partielle (politique agro-environnementale et de la montagne, patrimonialisation locale de l’agriculture) de la régulation marchande par la concurrence. Ce changement d’échelle de régulation ouvre la voie à une différenciation des modèles de développement et pose la question des ressources financières et des compétences disponibles localement pour les mettre en œuvre.
Enjeux de la recomposition des exploitations agricoles collectives des grands périmètres irrigués en Algérie : le cas du Bas-Cheliff Résumé La réforme de 1987 du secteur agricole public en Algérie a donné naissance à des exploitations agricoles collectives et individuelles, de tailles plus modestes et plus autonomes que les domaines étatiques dont elles étaient issues. Par la suite, les exploitations collectives ont été divisées de manière informelle suite à des différends entre attributaires. Cet article propose une analyse de la crise actuelle du modèle algérien d'agriculture collective dans le périmètre irrigué du Bas-Cheliff. L'objectif est d'analyser l'émergence de nouvelles formes d'exploitations agricoles, de comprendre leur différenciation actuelle et de déterminer les principaux facteurs qui influencent les trajectoires d'évolution. Nous mettons en évidence une grande diversité de formes d'exploitations agricoles et une hétérogénéité de leurs performances économiques, qui dépendent de la structure antérieure des exploitations et de la capacité des agriculteurs à mettre en place des arrangements pour l'accès à l'eau. La reconnaissance des nouvelles formes d'exploitations agricoles apparaît nécessaire à la relance des productions, affichée comme l'objectif d'une politique agricole renouvelée.
Zusammenfassung : Welche Bilanz der gemeinsamen Agrarpolitik in den Berg und den benachteiligten Gebieten ? Der vorliegende Bericht analysiert die, durch die neuen Orientierungen Agrarpolitik gestellten Problème in den Berg und benachteiligten Gebieten. Er zeigt die Vielseitigkeit der Anwendung der E.G. Direktive von 1975 und Ungleicnheiten der Egebnisse die, je nach Land, daraus resultieren. Die Aus- gleichesentschádigung erlaubt die Ungleichheiten der Agrareinkommen zwischen benachteiligten und normalen Zonen in Hôhe von 7 Punkten gemafi dem E.G. Mafotab zu reduzieren. Jedoch neigt sie dazu die Ungleichheiten der Einkommen zwischen den benachteiligten Gebieten Europas verstárken indem sir mehr den Betrieben Nordeuropas hilft.
[fre] Cette analyse cherche évaluer conséquences renforcement politique directes l'agriculture sur la formation des revenus agricoles et sur l'évolution des disparités qui en résultent depuis une dizaine d'années en France. En 1990-91, 80 % des exploitations (RICA) perçoivent une subvention d'exploitation qui s'élève à 26 600 F. en moyenne soit 24 % du revenu agricole. Les subventions jouent un rôle croissant dans la formation des revenus agricoles de certaines catégories de producteurs. Elles constituent en 1991 plus de la moitié du revenu agricole en montagne, les trois quarts en système bovin viande et la totalité en système ovin. Globalement les subventions permettent de réduire dans des proportions qui peuvent être importantes les disparités de revenu entre régions et entre systèmes de production. Mais elles n'ont pas empêché les inégalités de revenu agricole de s'accroître pendant la décennie 1980-1990. Les modalités d'attribution des subventions liées à la dimension économique des exploitations limitent leur effet compensateur sur la réduction des inégalités de revenu. [eng] Direct subsidies and differences in farm incomes . . This analysis tries to evaluate the effects of the reinforcement of the policy of direct agricultural subsidies on the structure of farm incomes and on the development of the differences which have resulted during the last 10 years in France. In 1990-91, 80% of the farms received a direct subsidy of up to 26 600 F on average, 24% of the farming income. Subsidies play an increasing role in the make up of farm incomes for some categories of producers. In 1991, subsidies represented half of the income in mountain farming, 75% in cattle farming and 100% in sheep farming. Overall the subsidies have the effect of reducing the large differences in income between regions and types of production the rising of inequalities during the decade 1980-1990. The method of allocating subsidies which depends of the economic capacity of the farms limits their use to compensate inequalities.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.
customersupport@researchsolutions.com
10624 S. Eastern Ave., Ste. A-614
Henderson, NV 89052, USA
This site is protected by reCAPTCHA and the Google Privacy Policy and Terms of Service apply.
Copyright © 2025 scite LLC. All rights reserved.
Made with 💙 for researchers
Part of the Research Solutions Family.