Résumé Cet article a pour objectif d’analyser et de comparer les comportements perturbateurs (CP) survenus durant des cours d’éducation physique (n = 38) dirigés par des stagiaires en enseignement de l’éducation physique au secondaire (10 femmes et 21 hommes) en fonction de leur intensité, du genre des stagiaires et de leur degré d’avancement en formation professionnelle. Une forte proportion de CP d’intensité modérée et sévère (79,2 %) est constatée. Ces derniers comportements se retrouvent lors des phases de jeu, de transition et d’éducatifs. Davantage d’interruptions et de CP sont observés durant les cours dirigés par des femmes. Les CP ne sont pas plus fréquents durant les cours dirigés par les stagiaires de 2 e année que dans ceux des stagiaires de 4 e mais on observe chez ces derniers une proportion plus élevée de CP d’intensité sévère ou très perturbateurs. Ces différences s’expliquent possiblement par des raisons méthodologiques et des différences dans les conditions de réalisation des stages de deuxième et de quatrième année. Au plan de l’interprétation des résultats, des zones d’ombre sont identifiées. Elles invitent à recourir à des stratégies d’investigation mixtes afin de les éclairer.
Cet article présente une étude dont l’objectif était de décrire des injustices vécues par des élèves du primaire en éducation physique. À l’aide de la technique des incidents critiques, 296 élèves (154 filles, 142 garçons) de 5e et 6e années ont été invités à raconter des situations injustes présentes lors des leçons d’éducation physique avec leur enseignant. Une analyse de contenu de ces situations (N=372) a permis l’émergence d’une typologie comportant 17 catégories d’injustices vécues par les élèves. Ces révélations d’élèves ont mené à la formulation d’hypothèses d’actions susceptibles d’aider des enseignants à réduire la présence de situations d’injustice de leur part au gymnase.This article presents a study whose aim was to describe the injustices experienced by elementary school pupils in physical education class. By means of the critical incidents technique, 296 pupils (154 girls and 142 boys) in grades five and six were invited to recount unjust situations present during physical education classes with their teachers. From a content analysis of these situations (N =372), there emerged a typology comprising 17 categories of injustice experienced by pupils. The pupils' revelations led to the formulation of scenarios for action that could help teachers reduce their unjust behaviours in the gy
Résumé L’entraînement à la prise de décisions (Vickers, 2001) est une approche visant à solliciter un effort cognitif accru chez les sportifs afin de mieux les préparer aux exigences tactiques de la compétition. Les objectifs de la présente étude sont (a) de décrire l’implantation de « l’entraînement à la prise de décisions » au sein d’un groupe constitué d’un entraîneur et de neuf (9) joueurs d’une équipe de football canadien de niveau universitaire, et (b) de présenter l’évolution des performances de ces derniers au cours de 13 séances d’entraînement. Les résultats démontrent que cette approche d’entraînement favorise les occasions de répondre des participants, une condition essentielle à l’apprentissage. Quatorze des 19 éducatifs utilisés ont fait appel à des outils de l’entraînement à la prise de décisions (Vickers, 2001). Les performances du groupe se sont améliorées, particulièrement à la fin du processus d’entraînement, confirmant les conclusions de la recherche. Les résultats démontrent également que l’entraînement à la prise de décisions s’intègre très bien aux activités sportives où il y a une interaction directe avec un adversaire. La clé du succès repose sur une utilisation judicieuse de ses outils selon certaines variables contextuelles, dont le niveau d’habileté des participants.
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