“…Depuis quelques années, nous assistons à « la résurgence de la mémoire de l'esclavage dans l'espace public de diverses anciennes sociétés esclavagistes en Europe, en Afrique et aux Amériques » (Araujo, 2012 : 1). Certains travaux sur les mémoires de la traite atlantique et de l'esclavage s'inscrivent dans une dimension globale (Araujo, 2012(Araujo, , 2014, comparative (Austen, 2001) et locale, plus précisément, sur l'île de Gorée (Bassène, 2011 ;Bocoum & Toulier, 2013 ;Mourre, 2020), sur le Bénin (Ciarca, 2008(Ciarca, , 2016 et sur les esclaves Boni de la Guyane française (Moomou, 2017). La question de la mémoire de l'esclavage demeure un sujet tabou et complexe, en Afrique comme en Amérique et en Europe.…”