International audienceRelentlessly confronted by the question of participation by concerned citizens, public actors in France, as in other European countries, have recently attempted to include more experimental forms in urban-planning operations. Do such practices actually renew the expression and forms of politics in urban areas ? In their attempt to combine social dynamics with public action, do they manage to define new terms and conditions of social design of built spaces ? This paper’s attempt to reply to those questions is based on an analysis conducted for an action research project during an urban-planning experiment in Rennes, France, in a neighbourhood classi- fied as a sensitive urban area (ZUS), which has been undergoing renewal for several years. Three registers specific to the experiment were identified : performance, reformism and the indirect ability to induce certain social dynamics.Inlassablement aux prises avec la question de la participation des citoyens, les acteurs publics en France comme dans d’autres pays européens ont tenté d’en intégrer de manière récente à des formes plus expérimentales dans le cadre d’opérations d’urbanisme. Ces pratiques permettent-elles réellement de renouveler l’expression et les formes du politique en milieu urbain ? Dans leur tentative d’articulationdes dynamiques sociales avec l’action publique, parviennent-elles à définir de nouvelles modalités de design social des espaces construits ?Pour tenter d’y répondre, l’article s’appuie sur une analyse réalisée dans le cadre d’une recherche-action menée à l’occasion d’une pratique expérimentale de participation en urbanisme, en France, dans un quartier classé zone urbaine sensible (ZUS) de la Ville de Rennes, quartier qui fait l’objet depuis plusieurs années d’un projet de renouvellement urbain. Trois registres propres à cette expérimentation y sont dégagés : la performance, le réformisme et la capacité indirecte à induire certaines dynamiques sociales