“…En effet, des travaux récents [11,12,13] livrent plusieurs indices de l'amplification du recours aux transports en commun (train, bus) ou aux formes d'arrangements collectifs pour gérer la mobilité : covoiturage, solidarités familiales ou amicales. L'augmentation du coût de la mobilité, la sensibilité croissante aux questions environnementales ou encore l'amélioration de l'offre de transport en zone périurbaine créent les conditions d'une inflexion timide mais réelle des comportements, sur les territoires que nous observons 1 . Ce recours à des formes de mobilité impliquant des solidarités collectives nous amène à interroger de manière inédite les relations sociales qui se tissent dans la mobilité périurbaine, à étudier leur rôle dans la manière de vivre et d'habiter les déplacements et, plus largement, à examiner la place des sociabilités dans la constitution d'une identité périurbaine structurée par le mouvement.…”