Inscrite dans le paradigme de l’action didactique conjointe, cette étude s’intéresse à l’évolution des prestations motrices d’élèves au cours d’une séquence de volley-ball menée par un professeur des écoles en Éducation Physique et Sportive (EPS) au cycle 3 de l’école primaire (10-11 ans). Elle met en lien ces éventuelles transformations avec les milieux didactiques que l’enseignant a proposés et que les apprenants ont investis de façon singulière. Entretiens et observations sur la durée de la séquence ont permis de mener des analyses qualitatives et quantitatives, à la fois sur l’action didactique de l’enseignant et sur les prestations motrices des élèves. Les analyses comparées entre début et fin de séquence permettent de mettre au jour des indices d’acquisitions dans les domaines tactiques et techniques qui renvoient à de nouveaux pouvoirs moteurs. Elles confirment que cette activité sportive, relativement peu programmée à l’école élémentaire, peut être le support d’une EPS riche, à condition toutefois que soit opéré par l’enseignant un traitement didactique donnant la priorité à la construction des habiletés tactiques.
L’étude consiste en une approche didactique de plusieurs situations de partenariats entre professeurs des écoles (PE) et un intervenant extérieur, dans la discipline Éducation Physique et Sportive (EPS) au cycle 3 de l’école primaire. La finalité étant de mettre à jour les positions endossées par les deux acteurs au sein de chaque système didactique bicéphale et les conséquences sur les contenus enseignés dans l’activité golf prise pour support. L’étude croise les données prélevées sur les différents acteurs : PE, Intervenant extérieur, élèves et analyse les phénomènes en terme d’action conjointe. Elle met à jour la position auxiliaire des PE qui s’avère d’autant plus marquée que celui-ci connaît mal l’activité enseignée. Elle pointe également la main mise de l’intervenant extérieur sur les choix de contenus. Enfin, elle analyse comment se situent les élèves face au manque de concertation entre intervenants.
Suite aux nombreuses injonctions institutionnelles relatives à l’inclusion scolaire des élèves à besoins éducatifs particuliers, cette étude vise à investiguer les modalités d’inclusion de ce public spécifique. C’est à travers le prisme de l’enseignement de l’EPS que nous étudions dans des classes ordinaires au quotidien, comment se décline plus particulièrement l’inclusion épistémique d’élèves en surcharge pondérale. Les descripteurs de l’action conjointe en didactique, permettent de rendre compte des transactions qui se jouent entre les différentes instances au sein de la classe relativement aux savoirs mis à l’étude et d’étudier leur accessibilité pour ces élèves. Cette exploration met au jour d’une part que le modèle intégratif des élèves à besoins particuliers reste prédominant même s’il se cache derrière un vocable inclusif et d’autre part que les phénomènes d’inclusion épistémique relèvent de dynamiques mésogénétiques et topogénétiques co-construites au sein de la classe.
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